Se libérer de l’emprise d’un manipulateur, se reconnecter à soi grâce à la sophrologie.

Bonjour à tous,

Je suis sophrologue certifiée spécialisée dans l’accompagnement des victimes de relations toxiques.
Le sujet d’aujourd’hui me tient particulièrement à cœur car l’emprise a des  un impact désastreux sur la victime tant au niveau psychologique qu’émotionnel, physique.
La répétition de cette violence peut avoir de graves conséquences  et conduire parfois la victime jusqu’au suicide.
La victime se retrouve en état de stress post-traumatique, usée, déconnectée de ses ressentis et ses besoins.
Cette violence entraine des troubles du sommeil, de l’anxiété, de l’alimentation, de concentration…

Je vous propose de découvrir les mécanismes de l’emprise et en fin d’article, une séance de sophrologie gratuite: un moment pour vous, privilégié avec vous-même pour vous permettre de relâcher les tensions et de vous reconnecter à vos ressentis, à vos sensations dans la sérénité.

Qu’est-ce que l’emprise ?

L’emprise est un mode opératoire tiré de la manipulation psychologique, intellectuelle ou morale visant à parvenir à ses fins, voire à anéantir l’autre.
Le dominant s’empare de l’esprit ou de la volonté de sa victime, la vampirise, l’instrumentalise.
Laquelle ne se rend pas compte au prime abord de ce qu’il se joue et devient l’objet, le jouet de son persécuteur.

La prise de pouvoir et la déshumanisation des victimes sont les deux caractéristiques majeures de cette relation de domination.

Le manipulateur met tout en œuvre pour empêcher sa victime de penser par elle-même.
Elle va peu à peu perdre son discernement, ses repères, son identité, l’estime d’elle-même.

La victime sous emprise devient alors dépendante du manipulateur, convaincue de la supériorité de ce dernier.
Débute alors une relation toxique de dominant à dominé où le manipulateur pervers n’a conscience que de lui-même, faisant de l’autre un objet, qu’il va s’appliquer à détruire minutieusement et méthodiquement, tout en passant par 5 phases qui peuvent être récurrentes et répétitives.

L’emprise psychologique ou émotionnelle est invisible et marque au fer rouge les victimes. Il s’agit là d’une véritable maltraitance.

Tout le monde peut être victime d’une emprise psychologique, quel que soit son niveau socioprofessionnel ou intellectuel et ce, que ce soit dans sa sphère professionnelle ou personnelle.
Il est primordial de pouvoir identifier les mécanismes de l’emprise pour s’en préserver et/ou en prendre conscience.

Nous l’avons vu plus haut, l’emprise s’articule autour de 5 étapes.

1/ Le repérage, le choix

A ce stade, le manipulateur cible sa proie.
Il choisit sa victime selon des critères très souvent semblables d’une histoire à l’autre.

Le prédateur se dirige en général vers des personnes bienveillantes et empathiques qui sont toutes dans une réalité, une conception idéaliste du monde.

En somme, la future victime possède les qualités qui lui font défaut.

2/ La séduction, lune de miel

Une fois la victime repérée, arrive la séduction.
Le persécuteur va se montrer sous son meilleur jour, planifiant ainsi sa stratégie d’anéantissement de l’autre, pour prendre le pouvoir.
Il observe, note tout ce dont il a besoin pour placer sa victime sous sa coupe.
Le manipulateur met sa future victime en confiance, recueille les confidences.
Il observe les failles, les blessures, les besoins de sa proie pour combler ses attentes de sorte d’apporter une réelle plus-value à son existence dans un premier temps (tout cela sera utilisé contre elle ensuite).
Il apparait alors tel un prince charmant, un sauveur, l’homme idéal.
Le prédateur utilisera la flatterie, se montrera attentionné et généreux.
Ne vous leurrez pas ! C’est un moyen de plus pour faire culpabiliser sa proie afin qu’elle se sente redevable plus tard.

En général, toutes les victimes diront des choses telles que :
« c’était comme un conte de fée », « à peine croyable, tout ce que je n’avais jamais osé rêver dans une relation était là ».
Elles disent souvent qu’au début elles étaient quelque peu réticentes à s’engager dans cette relation, qu’elles avaient l’intuition que cette personne n’était pas forcément bonne pour elles.
Les victimes disent souvent aussi que les choses se sont très vite accélérées, beaucoup trop vite !
Le manipulateur a fait des déclarations d’amour très tôt dans la relation, voire ils se sont installés ensemble ou même mariés, fondé une famille très rapidement.

 3/ Le ferrage, l’étau

C’est la phase de mise en dépendance et de chantage.
Peu à peu, à son insu, la victime devient complètement dépendante du manipulateur pervers.
Il va l’isoler de son entourage, la spolier de son libre arbitre.
Tous les élans de générosité passés deviennent des dettes-dettes que la victime ne pourra jamais honorer-

L’emprise se scelle souvent par une alternance entre phases de séductions et violences, d’immenses bonheurs et descentes aux enfers.

La victime va alors subir un ascenseur émotionnel sans en comprendre les rouages.
Désorientée, déstabilisée et sidérée par ce revirement d’attitude, elle commence à plonger dans une confusion totale.

L’étau se resserre, le manipulateur la soumet à sa propre volonté et nie son individualité.

4/La destruction, abandon, harcèlement

A ce stade, le manipulateur pervers va user de violences verbales, psychologiques, voire même physiques pour faire perdre pied à sa victime et l’anéantir.

La victime la vit comme un abandon, un harcèlement ou un achèvement.
Elle est totalement isolée, hagarde, commence à douter de ses capacités et de ses valeurs.
Elle se dénigre, perd souvent du poids ou à contrario en gagne, les manifestations ou modifications physiques sont visibles (suicides, homicides, séparations) …

La proie nie ses propres besoins, trouve à l’agresseur des excuses voire même le défend, convaincue que la faute lui en incombe.

Le manipulateur :
– prêche le faux pour savoir le vrai,
-émet des demandes paradoxales impossibles à satisfaire, exprime tout et son contraire pour maintenir la confusion,
-ment effrontément, niant même l’évidence en rejetant la faute sur sa victime bien entendu.
– multiplie les situations stressantes et/ou insécurisantes,
-maintient l’instabilité émotionnelle,
– culpabilise sa victime (j’ai eu une enfance malheureuse et tu me fais ça, après tout ce que j’ai fait pour toi…),
-ignore la personne, fait comme s’il ne l’avait pas entendu,
-attend le dernier moment pour agir ou refuser d’agir,
-est excessivement possessif et veut avoir le maximum de contrôle sur la personne :  la victime peut se retrouver à devoir justifier ses sorties, est obligée de répondre au téléphone, ne peut s’habiller comme elle le souhaite, doit donner ses mots de passe de sa boite mails ou ses réseaux sociaux…
-dévalorise sa victime pour casser sa confiance et son estime d’elle-même,
-dénigre ses proches ou la convainc qu’ils sont néfastes pour elle afin de l’isoler,
-exige la perfection,
-se montre attentionné et gentil en public et machiavélique en privé…

Sans aide de l’extérieur la victime peine souvent à arrêter le processus et là, l’entourage s’avère essentiel pour l’aider à se reconnecter à sa vie.

5/Le basculement, justification de l’agresseur, culpabilisation de la victime.

L’emprise monte encore d’un cran tout est fait pour que la victime ne puisse y échapper.
Le manipulateur alterne destruction et valorisation.
La victime est sous son contrôle, épuisée nerveusement, psychologiquement, émotionnellement, physiquement.
Elle est totalement dépendante de son bourreau, se sent incapable de prendre la moindre décision.
Le prédateur se victimise et discrédite la personne, la faisant passer pour folle, hystérique, n’hésite pas à manipuler l’entourage (amis, collègues, famille) pour rejeter la culpabilité sur elle.

Cette phase est celle du basculement : soit la victime accepte de rester, attendant vainement le retour de meilleurs jours, soit elle parvient à oser dire non.

Quand la proie n’a plus d’admiration, c’est là où elle est en grand danger.
Une rage narcissique est extrêmement violente et destructrice. Elle peut mener au plus loin de la déshumanisation : des coups parfois fatals, des manipulations de dévalorisation peuvent souvent inciter la victime à agir contre elle-même.

Si la victime parvient à dire stop, la séparation demandera souvent une préparation compte tenu des enjeux (enfants, situation financière, maladie…).

Comment savoir si vous avez à faire à un manipulateur, si vous êtes sous emprise ?

Voici quelques indices qui doivent vous mettre en alerte :

-Au début de notre relation, tout était merveilleux, un vrai conte de fée puis la relation s’est dégradée sans que vous ne compreniez la cause,
-Tout a été très vite, vous vous êtes très vite installés ensemble, trop vite…
-En sa présence, vous n’êtes pas serein(e), vous êtes sur le qui-vive, angoissé(e), anxieux(se), sans même savoir pourquoi par moments,
-Son attitude change diamétralement selon qu’on soit en privé ou lorsque nous sommes entourés. En public c’est une personne charmante, en privé, c’est une personne froide, distante, dure,
-Il/elle n’est jamais satisfait(e) malgré vos efforts,
– Il/elle vous critique et juge sans cesse, même si vous faites de votre mieux,
-Il/elle vous dévalorise constamment en vous faisant comprendre que vous n’y arriverez jamais, que vous n’êtes pas à la hauteur, que vous le décevez…
-En société, il est charmeur et très populaire, serviable alors qu’en privé c’est tout l’inverse.
-Il/elle est flou(e)dans ses demandes, vous ne pouvez donc y accéder, quoi que vous répondez, il n’y a pas de bonne réponse. A chaque fois, vous vous sentez nulle et ridicule.
-Il/elle joue le chaud et le froid sans raison apparente. Vous vous sentez déstabilisé(e) et ne comprenez pas ce qui peut justifier ses changements d’humeurs,
-Il/ elle se victimise alors qu’il/elle est pourtant responsable de la situation,
-C’est toujours de votre faute, jamais la sienne.
-Il/elle prêche le faux pour savoir le vrai,
-Lorsqu’il/elle voit que vous lui échappez, il/elle redevient attentionné(e) au point que vous vous remettez en question et culpabilisez,
-Vous n’avez plus de temps pour réfléchir, pour vous reposer. Les discussions peuvent être interminables, à tel point, que tout devient confus dans mon esprit,
-Il/elle ment effrontément, est d’une mauvaise foi sans pareille,
-Il/elle n’hésite pas à déformer la réalité à son avantage à tel point que vous doutez de vous-même, de vos réactions.
-Il/elle devient agressif lorsqu’on se permet d’émettre une critique.
-Vous n’avez plus confiance en vous, vous êtes confus(e), vous sentez nul(le) et déprimé(e),
-Il/elle est égocentrique. Seule sa petite personne compte,
-Il/elle vous isole de votre cercle d’amis, de votre famille, vous perdez confiance en vos proches,
-Il/Elle est excessivement jaloux (se)sans raison ; peut aller jusqu’à fouiller votre portable, vos réseaux… Vous n’êtes plus libre,
-Il/elle arrive toujours à ses fins, même lorsqu’il le fait au détriment des autres, il s’en moque.
-Il/elle semble dénué(e)de toutes émotions sincères. Rien ne semble le toucher, l’émouvoir (à part sa petite personne)
-Il/elle ignore vos demandes,
-Alors que vous parlez d’un sujet, il/elle parle brusquement d’autre chose comme si, à ses yeux, ce n’est ni intéressant, ni important,
-Il/elle vous culpabilise régulièrement pour arriver à ses fins (et ça marche),
-Vous ne prenez plus de décision sans lui en référer ou sans son aval,
-Ce qui lui arrive est plus grave qu’aux autres. Il minimise le chagrin/les problèmes des autres,
-Il/elle critique systématiquement votre entourage et cherche à vous isoler,
-Vous vous éteignez, perdez votre entrain, votre joie de vivre. Vous devenez anxieux (se), stressé(e),
-Sexuellement, il/elle vous fait faire des choses dont vous n’avez pas envie,
– Il/elle vous dénigre en disant que vous êtes coincé(e), que vous ne l’épanouissez pas, qu’il/elle ira voir ailleurs etc,
-Vous ne vous reconnaissez plus,
-Il/elle contrôle vos faits et gestes, vos paroles en arguant qu’il/elle s’inquiète pour vous, parce qu’il/elle vous aime trop, vous protège etc.
-Il/elle n’hésite pas à vous faire du chantage pour arriver à ses fins,
-Ses réponses sont floues, évasives, ambiguës,
-Il/elle met en avant son enfance, son passé difficile, pour que vous cédiez de peur de le faire souffrir davantage,
-Vous vous sentez vidé(e) de toute énergie, votre santé se dégrade alors qu’elle était bonne auparavant : maux de tête, malaises, maladies de peau…
-Il/elle prône des valeurs dans ses discours, mais ne les applique pas à lui-même,
-Il/elle fait preuve de violences psychologiques/verbales/physiques…
-Vous ne vous sentez pas en sécurité et dans un climat bienveillant,
-Vous avez un sentiments de vide et avez même des pensées suicidaires par moments.

Petite parenthèse à l’attention des proches : pourquoi les victimes ne partent pas ?

Pour toute personne extérieure, il est souvent compliqué de comprendre pourquoi les victimes restent auprès de leur persécuteur (trice) malgré la toxicité de la relation.
Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte :
-La dépendance économique,
-L’isolement familial et social,
-La dépendance affective,
-Les enfants et la volonté de maintenir le cercle familial,
-Déni de la situation,
-Culpabilisation,
-Empathie et amour pour le/la conjoint(e),
-Sentiment d’impuissance, résignation,
-Espoir qu’il/elle change et se remette en question…

Et, ne l’oublions pas, les victimes sous emprise sont totalement dépossédées d’une part d’elles-mêmes.
Cette maltraitance peut entraîner des dépressions, des états de stress post-traumatique, des troubles du sommeil, de l’alimentation, des troubles psychiques et des tentatives de suicide….
Elles se retrouvent vidées de leur essence et en pleine confusion.
L’angoisse, l’anxiété, le stress et la récurrence de la maltraitance est telle que les victimes se dissocient pour ne pas perdre pied ;elles se détachent de ce qu’elle endurent et observe comme une spectatrice ce qu’elle vit (conscience altérée, dépersonnalisation…).

Se libérer de l’emprise se fait souvent par étape et demande avant tout une prise de conscience.
Souvenez-vous que le manipulateur la maintient dans une constante tension et confusion pour mieux l’instrumentaliser.
Cela demande aussi de faire le deuil du couple, de la famille idéalisée.
S’ajoutent à cela la peur, le doute, la crainte de l’inconnu…

Que peut vous apporter la sophrologie ?

Spécialisée dans l’accompagnement des victimes de relations toxiques, je vous accueillerai avec bienveillance, sans jugement, ni à priori.
Nous conviendrons ensemble de la stratégie à adopter pour permettre votre reconstruction, votre reconquête et ce, à votre rythme et en douceur.
Grâce à l’écoute et quelques exercices réguliers et adaptés, peu à peu votre estime se restaurera.
Vous:
-(ré)apprendrez à vous mettre à l’écoute de votre corps, de vos ressentis, à réguler vos émotions, à faire baisser votre stress…
– vous reconnecterez à vos besoins, à vos valeurs.
– reprendrez confiance en vous et en vos ressources.
-verrez ainsi votre quotidien amélioré.
-redeviendrez actrice (eur) de votre vie.

Séance de sophrologie gratuite:

Lâcher prise: « Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s’inquiéter, mais s’il n’y a pas de solution, s’inquiéter ne changera rien ». Bouddha

Lâcher prise grâce à la sophrologie, à la PNL, à la visualisation créatrice.
lâcher prise grâce à la sophrologie, la PNL, la méditation

Lâcher prise ne signifie pas renoncer.
C’est appréhender les aléas de la vie d’une façon différente en permettant les nouvelles possibilités de s’offrir à vous.
En d’autres termes, il ne s’agit pas de démissionner, mais de considérer les choses sous un autre angle, en acceptant de ne pas tout contrôler.

Voici une métaphore qui illustre bien ceci:
En indonésie, on capture les singes en les piègeant.
Le principe est simple: Le chasseur glisse un fruit dans une grosse citrouille.
Lorsque le singe y plonge ses doigts pour saisir le fruit, il ne parvient plus à s’en libérer sauf s’il lâche le fruit.
Or, la majeure partie du temps, le singe ne veut pas le laisser et se retrouve piégé.

Vous voyez où je veux en venir?
Que refusez-vous de lâcher?
Une blessure? Une croyance limitante? Un regret?
Quoi que ce soit, pourquoi ne lâchez-vous pas ce fruit qui vous entrave, tel le singe dans la métaphore?
Que gagneriez-vous en libérant « votre main »? qu’y perdiez-vous?

Comment la sophrologie et la PNL peuvent nous permettre d’accéder au lâcher prise?

Le besoin de contrôle répond bien souvent au manque de confiance (en soi, en la vie), aux croyances limitantes, à la peur etc…
Dans des articles précédents, je vous ai donné quelques clés pour lutter contre les croyances limitantes ( voir ici: https://catherinemattei.com/vaincre-les-croyances-limitantes), pour apprendre à vivre l’instant présent (voir ici: https://catherinemattei.com/retrouver-son-ame-denfant), je vous invite à explorer ces pistes.
La visualisation aide à retrouver le calme intérieur, aussi je vous propose de tester
cette méditation guidée en cliquant sur le lien suivant: https://youtu.be/DKdMVns9IqY

N’hésitez par à me faire part de vos ressentis après avoir effectué les exercices.
Avez-vous noté une évolution? Un mieux-être? Une libération des tensions peut-être?

Merci de votre intêret,
Bonne journée
Kintsugi