Enfant DYS: comment la sophrologie peut les accompagner?

Bonjour à tous,

Aujourd’hui nous verrons comment la sophrologie peut accompagner les enfants DYS.

Définition des troubles dys :

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), « la dyslexie est un trouble spécifique, durable et persistant de l’acquisition du langage écrit apparaissant chez un enfant d’intelligence normale dans un environnement scolaire adéquat et ne présentant par ailleurs aucun trouble sensoriel, émotionnel, ni déficit socioculturel majeur ».

En France on parle de 6 à 8% de troubles DYS.
On peut dire que 4 à 5 % des élèves d’une classe d’âge sont dyslexiques, 3% sont dyspraxiques, et 2% sont dysphasiques.

On regroupe sous “troubles Dys” les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils induisent.

Les troubles cognitifs spécifiques apparaissent au cours du développement de l’enfant, avant ou lors des premiers apprentissages, et persistent à l’âge adulte. Ils ont des répercussions sur la vie scolaire, professionnelle et sociale, et peuvent provoquer un déséquilibre psycho-affectif. Leur repérage, leur dépistage et leur diagnostic sont déterminants.

Certains de ces troubles affectent les apprentissages précoces : langage, geste…
D’autres affectent plus spécifiquement les apprentissages scolaires comme le langage écrit, le calcul. Ils sont le plus souvent appelés troubles spécifiques des apprentissages.

On regroupe ces troubles en 6 catégories :
• Les troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit, communément appelés dyslexie et dysorthographie.
• Les troubles spécifiques du développement du langage oral, communément appelés dysphasie.
• Les troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales, communément appelé dyspraxie.
• Les troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions exécutives, communément appelés troubles d’attention avec ou sans hyperactivité.
• Les troubles spécifiques du développement des processus mnésiques.
• Les troubles spécifiques des activités numériques, communément appelés dyscalculie.

(extrait source : https://www.ffdys.com/)

Quelles répercussions les troubles DYS ont sur l’enfant ?

Comme cité précédemment, les troubles DYS affectent l’apprentissage.

-S’ajoutent à ces difficultés scolaires un manque de concentration, une certaine lenteur parfois, inhérentes à la compensation de son trouble.

-Confronté à ces difficultés scolaires quotidiennes, l’enfant peut alors s’épuiser, se démotiver, se décourager…

-Les répercussions sont aussi d’ordre émotionnel :

L’enfant peut perdre confiance en lui, l’estime de soi. souffrir d’émotivité, d’anxiété, d’angoisse, du stress, d’irritabilité …

Il peut avoir peur du regard des autres, d’éventuelles moqueries, se replier sur lui-même…

 Quels bénéfices la sophrologie apporte t’elle aux enfants DYS ?

Une prise de conscience de son schéma corporel, de ses ressentis, de ses tensions,

-Une meilleure gestion du stress et des émotions,

-Une amélioration de sa concentration, de son attention, de son ancrage,

– Un renforcement de la confiance et de l’estime de soi,

– Une prise de conscience et une mobilisation de ses ressources et de ses capacités etc

Quelques outils sophro et éducation positive :

*Développer l’estime et la confiance en soi :

En cliquant sur ce lien, vous trouverez des exercices sophro, des astuces pour renforcer l’estime et la confiance en soi des enfants et des contes thérapeutiques :

https://catherinemattei.com/category/le-coin-des-enfants-sophro-ludique

*Aider l’enfant à se concentrer :

En cliquant sur ce lien vous trouverez des exercices sophro pour permettre à l’enfant de développer sa concentration ainsi que des conseils d’aromachologie.

*Accompagner leurs troubles du sommeil :

En cliquant sur ce lien, vous trouverez une mine d’outils sophro, d’aromachologie, d’astuces diverses et d’un conte pour faciliter l’endormissement des enfants, DYS y compris.

https://catherinemattei.com/faciliter-le-sommeil-des-enfants-grace-a-laromachologie-et-la-sophrologie

 *Gestion des émotions :

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous trouverez des exercices de sophrologie, une visualisation guidée pour aider votre enfant à gérer sa colère.

https://catherinemattei.com/apprendre-a-son-enfant-a-gerer-la-colere

Vous pouvez également vous aider de la roue des émotions pour vous accompagner dans leur gestion.

*Savez-vous que….

Walt Disney, J.K Rowling (Harry Potter),

Albert Einsten, Léonard de Vinci, Louis Pasteur,

Mohamed Ali, Carl Lewis, Mickael Jordan,

Jules Verne, Agatha Christie, Flaubert,

Van Gogh, Picasso,

Beethoven, Mozart…

Johnny Hallyday, John Lenon…,

Tom Cruise, Steven Spielberg, Robin William…

Steve Jobs, Bill Gates….

Tous étaient DYS !

J’espère que mon article vous aura apporté quelques ressources et outils pour accompagner ces enfants extraordinaires.

Merci de votre intérêt.

 

Aider les enfants à trouver leur place

Bonjour à tous, c’est mercredi, jour des enfants ; aussi allons-nous aborder aujourd’hui un sujet qui me tient à cœur : comment renforcer la confiance, l’estime de soi de votre enfant et lui permettre de trouver sa place.

EXERCICE POUR ÉVALUER L’ESTIME DE SOI DES ENFANTS

Arnaud Deroo propose 3 étapes pour évaluer l’estime de soi des enfants.
Elle consiste à se poser 3 séries de questions. Il y a un plan d’action pour chaque point :

  1. En quoi se sent-il capable ? Sait-il reconnaitre ses succès ?

    – lister avec lui tout ce qu’il sait faire.
    – tenir un journal des succès à remplir chaque soir
    – le rassurer sur l’amour inconditionnel que vous lui portez : par des gestes affectifs, des regards bienveillants, des moments partagés exclusivement, de l’attention en pleine conscience, etc.

  2. A-t-il un réseau d’amis développé ?
    – sur une feuille, écrire les noms de ses amis + photos
    – l’aider à développer ce réseau (organiser une fête ? l’inscrire à un sport ?)
  3. Quelles responsabilités assure-t-il dans la maison, apprécie-t-il ses responsabilités ? Y a-t-il d’autres responsabilités qu’il aimerait prendre ?
    – lui confier des tâches et encourager ses efforts et ses intentions
    – lui transmettre le savoir et le savoir-faire (et vérifier qu’il est acquis)
    – tirer enseignement des échecs et erreurs

Porter un regard bien-traitant sur l’enfant et sur soi d’Arnaud Deroo https://www.amazon.fr/Porter-regard-bien-traitant-sur-lenfant/dp/2367170525

-EXERCICES  DE SOPHROLOGIE :


-les éventails :
on efface tous les doutes, les blocages, tout ce qui entrave son épanouissement et sa confiance en lui.

– l’enfant est debout, les jambes écartées à la largeur du bassin.
Il relâche ses épaules, la tête bien dans le prolongement de la colonne vertébrale, en fermant les yeux.
– il inspire par le nez et lève les bras tendus à l’horizontale.
-il retient sa respiration quelques instants en rassemblant tous ses doutes, ses blocages, ses peurs en pensée.
– Puis, l’enfant souffle doucement l’air par la bouche en secouant les mains énergiquement.
– l’enfant remet ses bras sont le long du corps.
On reprend une respiration naturelle en accueillant les sensations.
Renouveler l’exercice encore 2 fois.
Je vous mets un lien pour que vous ayez un visuel des éventails: https://youtu.be/SIGtsvaapfQ

-la bulle de confiance et d’estime de soi :
-L’enfant est debout, bien droit, les pieds bien ancrés au sol, les yeux fermés.
-il sent sa respiration naturelle : l’air qui entre par les narines, qui ressort doucement par la bouche.
– ses 2 mains se joignent devant lui ; il prend alors une profonde inspiration tout en levant ses bras au-dessus de sa tête et sur l’expiration, l’enfant descend ses bras de chaque côté de façon à délimiter sa bulle.
-il recommence 2 fois encore, et à chaque fois, sa bulle est davantage efficace.
-ça y est ! Sa bulle est créée! Il peut, à chaque fois qu’il prend un profonde inspiration, inspirer la confiance, visualiser toutes ses forces, ses qualités etc et les diffuser en lui à l’expiration.

-EDUCATION POSITIVE

-le blason :
Cliquer sur le lien suivant pour télécharger l’image: https://papapositive.fr/le-blason-un-outil-pour-developper-lestime-de-soi-des-enfants/
L’enfant inscrit dans ce blason, les réussites dont il est fier, une qualité qu’il aime chez lui, une activité qui le rend heureux, un lieu où il se sent en sécurité etc

Je vous suggère d’en faire plusieurs photocopies ; ainsi, vous pourrez voir l’évolution au fil du temps.
Sources : papa positive
Suzanne Archawski et Margot Dugenet “Cahier Vittoz spécial gestion des émotions”.

-le carnet des réussites :

L’idée est de mettre en avant toutes les réussites de l’enfant.

De fait, l’enfant ne se focalisera plus sur ses « échecs » mais au contraire, se concentrera davantage sur ses succès.

Il pourrait l’étoffer avec des dessins, des photos, des collages etc.
En périodes de doutes, il pourra le feuilleter et constatera le chemin qu’il a déjà parcouru.

-dessiner son modèle (héros/héroïne)

Objectifs :
Dessiner va permettre à l’enfant à la fois de se concentrer sur son modèle et de se détendre.

On est proche d’un état de pleine conscience.

Le choix des forces n’est pas anodin. Il s’agit de celles qui ont été identifiées par Martin Seligman et Christopher Peterson dans le cadre de la psychologie
Prendre conscience de la présence de ces forces, va permettre de les utiliser (pour les développer) et de renforcer l’estime de soi de l’enfant.

PS : vous pouvez parfaitement adapter les forces de cette liste et même y insérer des faiblesses.

Ce dialogue sur les faiblesses peut d’ailleurs être l’occasion de décomplexer l’enfant sur des jugements qu’il aurait pu entendre. La perfection n’existe pas, nous avons tous des points faibles et c’est ce qui nous rapproche les uns des autres.

Invitez l’enfant à dessiner son modèle (héros, héroïne) sur la première feuille.

Demandez-lui de choisir les forces qu’il/qu’elle admire chez ce personnage sur la deuxième feuille.

Révélez la troisième feuille en lui expliquant qu’il a ces forces en lui/elle et qu’elles n’attendent qu’à être développées.

Ecrivez son nom à côté de son modèle.

Source :
Papa positive

https://papapositive.fr/6-conseils-simples-pour-developper-lestime-de-soi-des-enfants/

https://papapositive.fr/20-phrases-pour-renforcer-lestime-de-soi-des-enfants-1/

 

-CONTE THERAPEUTIQUE


J’ai mis 2 versions mais évidemment, peu importe celle choisie, cela n’a aucune importance.

-version 1 : Lousion la coquette/ auteure camille griselin

Louison la coquette, ne se trouvait pas très jolie …

Elle n’avait pas les cheveux lisses, ni doux comme Mélanie…

Et elle avait un nez tout petit…

Louison la coquette, passait beaucoup de temps à accrocher sa barrette…

Elle voulait toujours avoir l’air parfaite…

Que sa robe ne soit pas froissée, et qu’elle soit à la mode de la tête aux pieds.

Louison avait très peur de ne pas être aimée.

Elle croyait qu’il fallait faire beaucoup d’efforts pour le mériter.

Elle ne savait pas, qu’elle avait le droit simplement d’être.

Ça veut dire quoi être ?

Ça veut dire vivre, respirer, sans forcément faire quoi que ce soit.

Ça veut dire être, tout simplement soi.

Et arrêter de vouloir être quelqu’un d’autre.

Si tu savais le nombre d’enfants qui veulent ressembler à quelqu’un d’autre…

Alors un jour, Louison est venue me voir, je l’ai assise devant un miroir.

Je lui ai demandé :

-« Dis Louison, tu vois quoi devant toi ? »

Et elle m’a répondu :

-« Je ne sais pas…Une petite fille qui a des cheveux qui partent dans tous les sens…. ».

-« Oui Louison, c’est vrai…C’est parce que tes cheveux dansent… »

-« Une petite fille qui a un tout petit nez… »

-« Oui Louison, c’est vrai…C’est parce qu’il est suffisamment grand pour respirer. »

-« Une petite fille qui a sa robe toute froissée ».

-« Oui Louison, c’est vrai…C’est parce que la petite fille qui la porte, sait s’amuser. Elle sait rire, danser, chanter, dessiner, faire des galipettes et rêver.

La petite fille que tu vois dans le miroir n’est pas parfaite, mais…Elle est géniale, super, unique, originale et tellement chouette !

C’est ça le principal.

Et surtout Louison, cette petite fille  a sa place.
Une place…rien qu’à elle !

Et…si cette petite fille n’existait pas…elle manquerait à la terre entière !

Alors, à partir de maintenant Louison, souviens toi toujours, que tu es importante et que tu le seras toujours !

Et c’est parce que tu es différente et unique, que tu es irremplaçable. »

-« Ça veut dire quoi irremplaçable ? »

-« Ça veut dire que tu es la seule personne au monde a être exactement comme toi. Et c’est une chance tu vois ».

-« ah bon ? Et pourquoi ça ? »

-« Parce que, si tu étais comme Mélanie, tu serais comme une remplaçante au foot, on pourrait se passer de toi  tant que Mélanie y va.
Mais, si tu es différente de Mélanie, alors…on aura toujours besoin de toi car personne ne te remplacera.»

A partir de ce jour-là, Louison commença à se trouver jolie et à s’aimer comme on dit.

Elle trouvait qu’elle avait de la chance d’avoir les cheveux tout tordus parce qu’elle n’avait pas besoin de les coiffer…et avait plus de temps pour jouer…

Elle aimait bien son petit nez…parce qu’il ne lui cachait pas la vue…

Louison adorait quand sa robe se froissait…parce que sa robe aussi s’amusait…

Louison était très heureuse de pouvoir…être.

Elle trouvait que son temps à faire…c’était un peu bête…faire comme les autres était du temps perdu…

Etre elle, c’était du temps gagné.

Alors, je me disais que toi aussi, qui écoute cette histoire, tu pourrais apprendre à t’aimer.

Imagine une poupée qui te ressemble…

Elle a la même couleur de cheveux que toi…un habit comme celui que tu as…

Cette poupée est…unique.

D’ailleurs, si tu regardes sur son étiquette…c’est marqué ton prénom..

J’aimerais que tu imagines, que tu prends cette poupée dans tes bras…que tu lui fais un câlin,  et que tu lui dis tout bas : « je t’aime petit moi. Tu es unique et tu as ta place. Reste toi car tu es irremplaçable. Tu es super et génial.

A partir de maintenant, le petit toi et le grand toi, trouvent leur place.

Oui…tu as ta place et c’est super d’être différent des autres.

Imagine-toi dans quelques jours, avec le sourire, parce que c’est super d’être toi, d’être différent des autres…que ce soit de tes frères et sœurs ou des enfants de ton école…

Vois comme c’est génial de ressembler à soi-même…d’être juste toi…

Louison te dis merci d’avoir écouté son histoire…elle était un peu toi…à travers ce miroir…

A bientôt

-ma version, adaptation de celle de Camille Griselin : Léon le dragon
Peut-être plus adaptée pour les garçons si toutefois, l’idée de Louison ne leur parle pas.

Léon le dragon

Léon le dragon était jaune comme un poussin,
Moelleux et doux comme un coussin.

Comme Adam, il aurait voulu cracher des de grandes flammes…
Mais malheureusement, lui, crachait de jolis feux d’artifices,
Aussi enchanteurs que les yeux de Gladys.

Léon le dragon, aurait aimé voler comme Hervé l’aiglon…
Mais hélas ! Lui, ne savait faire que des bonds…

Léon le dragon était bien malheureux…
Il rêvait d’être grand et fort comme Mathieu…

Léon le dragon voulait toujours être parfait.
Il avait très peur de ne pas être aimé…
Il croyait qu’il devait faire beaucoup d’effort pour le mérité.

Il ignorait qu’il avait le droit simplement d’être.

-« Ça veut dire quoi être ? »

-« Ça signifie vivre, respirer sans faire forcément quoi que ce soit.
Ça veut dire tout simplement être soi et arrêter de se comparer ou de vouloir être quelqu’un d’autre…
Si tu savais le nombre d’enfants qui tentent de ressembler à ceux qu’ils envient ! ».

Alors un jour, Léon est venu me voir et je l’ai assis devant un miroir.

Je lui ai demandé :
-«  Dis, Léon, que vois-tu devant toi ? ».
Il m’a répondu :
-« heu…je ne sais pas…
Un dragon était jaune comme un poussin, moelleux et doux comme un coussin ? »

-«  oui Léon, c’est parce que tu es gai et lumineux, tendre et doux, c’est merveilleux ! ».

-« Un dragon qui crache seulement des feux d’artifices ? »

-« oui Léon, parce que tu sais mettre de la magie et effacer tous les soucis. »

-« Un dragon qui ne sait faire que des bonds ? »

-« Oui Léon, c’est bien pratique pour gagner à la marelle, à saute moutons !
Le petit dragon que tu vois dans le miroir n’est pas parfait, mais il est génial !
Chaque jour, avec ses feux d’artifices, il émerveille tous ses amis et…même Gladys !
Chaque jour, à la récréation, on gagne des points grâce à tes bonds !
Tu es super, unique, original et tellement chouette ! C’est cela l’important !
Et surtout, Léon, ce petit dragon a sa place, une place rien qu’à toi.
et si ce petit dragon n’existait pas, il manquerait à la terre entière.
Alors, à partir de maintenant, Léon, souviens-toi que tu es important et tu le seras toujours !
Et c’est parce que tu es différent et unique que tu es irremplaçable ».

-« Ça veut dire quoi irremplaçable ? ».

-« Ça signifie que tu es la seule personne au monde à être exactement comme toi !  Et c’est une chance tu vois ! ».

-« ah bon ? Et pourquoi cela ? ».

-« Parce que si tu étais comme Adam, Mathieu, Hervé…tu serais comme un remplaçant au foot. On pourrait se passer de toi, tant qu’ils y vont.
Mais, si tu es différent d’eux, alors, on aura toujours besoin de toi, car personne ne te remplacera ».

A partir de ce jour-là, Léon commença à se trouver joli, et, à s’aimer comme on dit.
Il trouvait qu’il avait de la chance d’être doux et moelleux…tous ses amis se blottissaient contre lui, lui faire des câlins en cas de chagrin…

Il aimait bien se feux d’artifices….Il apportait de la magie dans la vie de ses amis…sans compter …Gladys…

Il gagnait beaucoup de points aux concours de marelles, à saute moutons grâce à ses nombreux bonds…

Léon le dragon était ravi de pouvoir être !
Il trouvait que se comparer aux autres était du temps perdu, il était bien plus heureux d’être lui.

Alors, je me disais que toi aussi, qui écoute mon histoire, tu pourrais apprendre à t’aimer.

Imagine un poupon qui te ressemble…
Il a la même couleur de cheveux que toi, un habit comme celui que tu portes…
Ce poupon est unique !
D’ailleurs….Si tu regardes sur son étiquette, c’est marqué ton prénom…
J’aimerais que tu imagines que tu prends ce poupon dans tes bras, que tu lui fais un câlin et que tu lui dises tout bas :
-« Je t’aime petit moi…Tu es unique…Tu as ta place…Reste toi, car tu es irremplaçable. Tu es génial !
A partir de maintenant, le petit toi et le grand toi trouvent leur place…
Oui tu as ta place ! Et c’est super d’être différent des autres…
Imagine-toi dans quelques jours….avec le sourire…Parce que c’est super d’être toi…D’être différent des autres…que ce soit de tes frères et sœurs, ou d’autres enfants.
Vois comme c’est génial de ressembler à soi-même d’être juste soi. ».

Léon le dragon te remercie d’avoir écouté son histoire. Elle était un peu toi…à travers ce miroir…

Faciliter le sommeil des enfants grâce à l’aromachologie et la sophrologie.

faciliter le sommeil des enfants grâce à l'aromachologie et la sophrologie

Dans cet article, je vais vous partager quelques astuces pour faciliter le sommeil de vos enfants grâce à des outils d’aromachologie (huiles essentielles en diffusion) et de sophrologie.

Le rituel du coucher est très important pour l’enfant.

C’est un moment privilégié, empreint de douceur et de complicité. Il permet d’instaurer un climat rassurant, respectant son besoin de sécurité.
Veillez cependant, à ce que vos rituels du coucher ne soient ni trop courts, ni trop longs.

Des astuces relèvent du bon sens : on baisse l’intensité de la lumière ( les couleurs chaudes sont à privilégier), on prend soin à diminuer le bruit environnant (y compris en baissant le ton de sa voix), la température ne doit pas dépasser les 20°.

L’aromachologie et la sophrologie peuvent également contribuer à un coucher et un sommeil faciles.

Astuces d’aromachologie

Ces huiles essentielles en diffusion seront une aide précieuse pour amener la détente, pour apaiser et sécuriser l’enfant.

Quelles  huiles essentielles diffuser?

-de mandarine : relaxante, son odeur d’agrumes, de plus, est appréciée des enfants.

-de camomille noble a l’intérêt d’être à la fois sédative et apaisante.

-des huiles tels que le géranium rosat, le petit grain bigarade ou la lavande officinale, sont relaxantes et apaisantes.

Diffusez les huiles essentielles  5 à 10 minutes avant le coucher dans la chambre de votre enfants ; quelques gouttes suffisent.

Astuces de sophrologie

Les troubles du sommeil chez les enfants trouvent souvent leurs sources soit dans la difficulté à s’endormir, soit dans la peur (d’être seul, des cauchemars etc).
Nous allons voir comment y palier.

Difficultés à s’endormir :

Les difficultés à s’endormir peuvent correspondre à des tensions accumulées tout au long de la journée, ou encore la peur du noir, d’être seul…
Voici quelques astuces sophro pour y remédier :

évacuer les tensions :
Le principe est de faire de contracter le corps et d’expulser les tensions hors de lui.
Pour s’aider, il peut imaginer par exemple, qu’il est une éponge (lorsqu’il rassemble tous ses soucis accumulés), ou un aspirateur (qui aspirerait tout ce qui le pollue) , lors de l’évacuation de ses tensions, il peut se visualiser soit essorant l’éponge, soit vider le sac de l’aspirateur.
Déroulement :
-L’enfant prend une profonde inspiration,
-Il garde l’air inspiré, bloque sa respiration en contractant son visage (sourcils froncés, mâchoires contractées…).
En même temps qu’il contracte son visage, il rassemble toutes ses frustrations, colères, soucis de sa journée (ce peut être une punition, une mauvaise note, une dispute ou simplement le stress etc)
Il souffle fort en lâchant les poings : toutes ses tensions sortent ainsi de sa tête.
Et il continue : il contracte ses bras et ses mains en prenant une profonde inspiration.
Il bloque sa respiration, rassemblant tout son stress,
Et il les évacue tout en soufflant fort.
Il continue en contractant son ventre, ses fesses sur le même principe et finit par les jambes, puis les pieds.

Gestion des peurs

Si l’enfant fait des cauchemars ou a peur de rester seul, vous pouvez faire ces petits exercices de sophrologie pour qu’il se sente en sécurité :

La bulle de protection :
-L’enfant est debout, bien droit, les pieds bien ancrés au sol, les yeux fermés.
-il sent sa respiration naturelle : l’air qui entre par les narines, qui ressort doucement par la bouche.
– ses 2 mains se joignent devant lui ; il prend alors une profonde inspiration tout en levant ses bras au-dessus de sa tête et sur l’expiration, l’enfant descend ses bras de chaque côté de façon à délimiter sa bulle.
-il recommence 2 fois encore, et à chaque fois, sa bulle est davantage efficace.
-ça y est ! il est en sécurité ! il peut dormir en paix dans sa bulle douillette.

Ridiculiser les monstres :
Une autre astuce très simple mais non moins efficace, consiste à ridiculiser les monstres qui terrorisent tant votre enfant.
Vous le faites décrire ou dessiner ces monstres (ou autre).
Puis, il recommence en ajoutant un détail ridicule ou amusant : un nez rose à paillettes, des dents en bonbons, des chaussures de clown…
Plus il sera ridicule, moins il fera peur CQFD

Dessiner ses peurs et angoisses :
L’enfant dessine ce qui lui fait peur et l’angoisse, roule le papier en boule et le met à la poubelle hors de sa chambre ou le place dans des avale-soucis https://www.hoptoys.fr/nouveautes-rentree-2017/avale-soucis-p-12775.html

La respiration

Respirer en gonflant le ventre comme un ballon : 
Objectif : 
Ramener le calme en soi

 -Debout, jambes écartées, les pieds légèrement vers l’extérieur, l’enfant pose ses mains sur son ventre.
-Il prend une profonde respiration par le nez en prenant soin de gonfler le ventre comme s’il s’agissait d’un ballon.
-Puis, il expire par la bouche, en appuyant doucement ses mains sur le ventre, comme si le ballon se dégonflait.

 A refaire plusieurs fois, jusqu’à ce que le calme s’opère en lui.
Cet exercice peut-être fait régulièrement, ainsi, l’enfant aura un outil pour gérer ses émotions en toute autonomie.(convient également pour gérer la colère, le stress etc).

Le chasseur de nuages

Après avoir bien respiré et s’être bien détendu, l’enfant va s’imaginer qu’il est un héros super puissant.

Son pouvoir est celui d’éloigner loin dans le ciel les nuages.
Il imagine que dans les nuages se trouvent tout ce qui l’embarrasse, nuit à son confort, sa paix : les tracas, la colère, ses peurs, les monstres éventuels…..
-L’enfant prend alors une profonde respiration par le nez, puis souffle très fort pour chasser tous ces nuages, loin, très loin dans le ciel.
-Il imagine que dans les nuages se trouvent tout ce qui l’embarrasse, nuit à son confort, sa paix : les tracas, la colère, ses peurs, les monstres éventuels…..
-l’enfant recommence, prend une profonde inspiration par le nez, bloque son air et souffle très fort sur les nuages jusqu’à ce qu’ils disparaissent définitivement.

Bravo ! il a réussi grâce à ses supers pouvoirs !

Le massage

Pourquoi ne pas intégrer un massage dans votre rituel du coucher ?
C’est un moment complice, doux et privilégié avec l’enfant qui instaurera la détente et le bien-être.

Conte à raconter aux enfants avant le coucher

Ce conte n’est pas de moi. Impossible d’en retrouver l’auteur, aussi, si vous le connaissez, merci de me faire parvenir l’information pour que je le cite et mette un lien.

ESTELLE, LA FÉE DES ÉTOILES

C’est l’histoire d’une petite fille qui s’appelait Frileuse.

Enfin, c’est comme cela qu’on l’appelait tout le temps parce qu’elle avait peur de beaucoup de choses et qu’elle n’osait pas s’aventurer, surtout la nuit.
Elle disait que quand il fait noir, tout se transforme  : elle voyait des ombres étranges.
Et elle avait toujours l’impression qu’il allait se passer quelque chose de dangereux, elle ne savait pas pourquoi, c’était comme ça.

Ses parents lui avaient dit que cela arrivait à plein d’autres enfants.
Frileuse se disait qu’au moins elle n’était pas toute seule.

Un jour, elle eut une idée  : et si tous les frileux se rassemblaient, ils auraient moins peur  ? Mais sa maman lui expliqua que ce n’était pas possible.

De toute façon, elle n’avait pas envie d’avoir plein de gens dans sa chambre.
À   chaque fois qu’on l’appelait par ce petit surnom, Frileuse avait de la peine, cela lui rappelait ses peurs.
Ce n’était pas sa faute si elle voyait des choses bizarres la nuit  !
Elle avait beau se dire que c’était son imagination, elle n’arrivait pas à aimer la nuit.

Un soir où Frileuse se cachait sous ses couvertures, tremblante comme chaque soir, elle vit apparaître une lumière si forte qu’au début elle ne put que fermer les yeux.

Quand elle les ouvrit à nouveau, elle découvrit près de son lit une drôle de fée.
Sa robe était bleu foncé avec plein d’étoiles.
Et son chapeau tout pointu était surmonté d’une superbe étoile brillante. Frileuse en était sûre  : c’était la fée des étoiles.

Comme elle était gracieuse et lumineuse  ! Frileuse lui demanda son nom.
L’apparition nocturne lui répondit qu’elle s’appelait Estelle.
Et, alors que Frileuse était sous le charme, oubliant totalement que c’était la nuit, Estelle fronça les sourcils et lui dit, boudeuse  :
«  Je n’apparais jamais auprès des enfants, tu sais, mais là j’en ai assez de tous ces enfants qui ont peur la nuit  !
On nous oublie, nous, les étoiles qui brillons dans le ciel toute la nuit  !
Nous sommes des milliers à vous éclairer avec notre complice Lune.
Et toi et les autres enfants, vous ne pensez jamais à nous. C’est désespérant  !
La fée demanda  : «  Avez-vous envie d’y voir clair  ?  » «  Oui, bien sûr, répondit Frileuse. Mais tu dois nous excuser, on ne savait pas que vous étiez là, et que vous nous apportiez de la lumière  ! Il faut dire que quand les volets sont fermés, on ne te voit pas, chère Estelle.
Ni toi ni tes amies célestes  !  »
«  C’est pour cela que je me suis déplacée de si loin ma chérie.
Je vais t’apprendre un secret qui va te permettre de nous voir toutes les nuits pour que nous puissions te protéger.  »

Frileuse était très attentive. Elle attendait ce fameux secret avec recueillement. «  Ferme les yeux ma petite et souviens-toi de ma lumière. Ma lumière t’enveloppe, tu deviens toute brillante à ton tour.
Puis, tout bas, elle chuchota  : «  Les étoiles veillent sur toi, dors bien, et tu te réveilleras demain matin en pleine forme.  »

Et Frileuse s’endormit tout apaisée, comme si une baguette magique avait fait son effet.
Le lendemain matin, elle était dans une forme éblouissante, ravie d’avoir si bien dormi.
Elle se rappela Estelle en se disant qu’elle avait dû rêver.
Les fées étoiles n’existent pas  ! Mais là elle aperçut un morceau de tissu accroché à son lit. Un tissu de soie couvert d’étoiles. Elle n’a jamais su si Estelle avait laissé ce tissu comme un clin d’œil pour elle, ou bien si c’était un hasard.

En tout cas, ce   qui est sûr, c’est que personne ne l’appelle plus Frileuse maintenant.
Car toutes les nuits, quand elle ferme les yeux, elle voit, derrière ses yeux clos, une belle lumière qui illumine toute sa chambre.
Et elle rêve à Estelle et aux étoiles qui veillent sur elle toute la nuit

Mon article touche à sa fin, vous avez un éventail d’outils en sophrologie, en aromachologie et d’autres astuces pour faciliter le sommeil et le coucher de vos enfants.
N’hésitez pas à me faire part de vos retours et merci de l’intérêt que vous portez à mes articles.

Astuces de sophrologie et d’aromachologie pour aider nos enfants à se concentrer.

astuces de sophro et d'aroma pour aider les enfants à se concentrer

Le moment des devoirs est souvent un peu délicat.
Petits et grands sommes fatigués de notre journée, et personne n’a vraiment envie de s’y astreindre.
L’article d’aujourd’hui vous propose quelques astuces sophrologiques et aromachologiques pour vous aider à la tâche.

Astuces d’aromachologie:

Avant de débuter les devoirs, je vous suggère de diffuser des huiles essentielles bio et 100% pures
Veillez toutefois à vous informer d’éventuelles contre-indications auprès d’un aromathérapeute ou, à défaut, d’un pharmacien (les miennes n’étant citées qu’à titre indicatif).
Diluer les huiles essentielles.

L’encens: ne pas diffuser durant les 3 premiers mois de grossesse.
convient aux enfants de + de 7 ans. A utiliser à faible dose et trés diluée, ponctuellement: a fortes doses, elle peut agir comme un psychotrope!
L’encens réduit le stress, la nervosité, l’agitation. cette huile apaise et aide à rester concentré (notamment pour les enfants atteints de TDAH)

Le vétiver: Interdite aux enfants de moins de 6 ans.
Ne pas diffuser si vous êtes enceinte ou allaitante

Le vétiver améliore la concentration, réduit l’hyperactivité (très efficace pour les enfants atteints de TDAH).
L’inhalation de cette huile entraîne une augmentation des niveau d’attention, améliore le processus d’apprentissage et de mémoire, la vigilance.

Le citron: Interdite aux femmes enceintes de moins de 3 mois et aux bébés de moins de 3 mois.
Le citron améliore la concentration et les fonctions cognitives.

Astuces sophro:

1/La respiration 2,6,7,13:

Objectifs: développer sa concentration et sa mémoire.
L’enfant ne peut compter et avoir l’esprit qui vagabonde en même temps.
Ainsi, cette respiration lui permettra d’instaurer le calme en lui et de se mettre dans de bonnes dispositions pour l’apprentissage.

Déroulement: debout ou assis.
-L’enfant respire d’abord naturellement, sans contrainte, à l’écoute de son corps.
-Puis, il prend une inspiration par le nez, retient l’air en comptant jusqu’à 2, souffle par la bouche.
Petite pause à l’écoute de ses sensations
Ensuite, l’enfant prend une nouvelle inspiration par le nez, retient l’air en comptant cette fois jusqu’à 6, souffle doucement par la bouche.
Petite pause à l’écoute de ses sensations
-Enfin, il recommence, avec une petite variante cette fois:
Il prend une profonde inspiration par le nez, retient l’air durant 7 secondes, puis souffle doucement par la bouche en comptant jusqu’à 13.
Refaire cet exercice plusieurs fois.
N’hésitez pas à l’accompagner, c’est plus ludique pour lui.

2/ Le pompage des épaules:

Objectifs: dynamiser la circulation de l’énergie, détente musculaire, évacuation des tensions.
Déroulement: debout
-L’enfant inspire profondément en serrant ses poings.
Toutes ses tensions, son stress sont réunis dans ses poings serrés.
-Il bloque sa respiration et monte/descend ses épaules plusieurs fois énergiquement (comme s’il haussait fort ses épaules).
-L’enfant souffle fort par la bouche en même temps qu’il ouvre ses poings.
Il peut se visualiser lâcher toutes ces tensions accumulées hors de lui.
-Il reprend sa respiration naturelle, en accueillant ses ressentis.
Refaire cet exercice 2 fois

3/La bulle de concentration:

-Debout, les pieds légèrement écartés, bien enraciné au sol, l’enfant prend une profonde inspiration par le nez en levant en même temps ses bras vers le ciel.
-Au fur et à mesure qu’il lève ses bras, il dessine/délimite une grande bulle en la visualisant.
-Il souffle doucement par la bouche, en descendant ses bras.
Il vient de créer sa bulle de concentration, rien ne peut désormais le déranger, le divertir pendant ses leçons .
note: l’enfant peut refaire une nouvelle fois sa bulle, pour la consolider par exemple.
L’exercice de la bulle est bien connu des sophrologues.
Il a l’avantage de se décliner sous diverses fonctions comme la bulle de protection par exemple (à utiliser en cas de peur, d’agression exterieures etc).

Autre astuce:
Si la bulle ne convient pas, l’enfant peut se visualiser en train d’actionner l’interrupteur de la concentration.
Une fois les exercices de respiration et de relaxation dynamique effectués, il imaginera un gros interrupteur rouge.
Il se visualisera appuyer sur ledit interrupteur, et, à l’instar de la bulle, tant qu’il sera actionné, rien ne pourra le distraire.

4/Les exercices de Vittoz:

Objectifs: se recentrer, se concentrer.

source: papa positive
-Les spirales: dessiner une spirales en partant de l’extérieur vers l’intérieur.
L’enfant peut la dessiner sur une feuille, mentalement, ou dans l’air.

-Les créneaux: aident à lutter contre le vagabondage de l’esprit


5/ Se remplir de concentration:

-Imaginer une couleur symbolisant la concentration et colorier mentalement toute les parties du corps.
L’enfant peut aussi dessiner ou télécharger une silhouette et l’ imprimer.
Lorsque toute la silhouette sera coloriée, il sera fin près pour ses devoirs.
Variante: dans le même esprit de la silhouette, on peut imprimer ou visualiser une jauge.
Lorsqu’elle sera pleine, l’enfant sera près.

Astuce éducation positive:

Les jetons:
L’idée est simple mais motivante:
Vous avez des jetons de 3 couleurs différentes:
Disons jaune, vert, bleu.
Chaque couleur correspond à un niveau de difficulté surmontée.

Chaque soir, à l’issue des devoirs, si l’enfants à travaillé correctement selon les règles que vous avez instaurées au préalable de concert, l’enfant gagnera un jeton de couleur.
-Exemple: le jaune indique si le matériel scolaire est bien disponible, ainsi que l’agenda et l’enfant assis à son espace de travail.
-Le vert peut combiner les actions sus nommées et l’implication de l’enfant à faire ses devoirs. Peu importe qu’il ait réussi ou pas les exercices, ce que l’on encourage ici, c’est l’effort.
-Enfin, le le bleu rassemblera toutes les actions citées au préalable + la réussite de l’exercice.

A l’issue de la semaine- idéalement le samedi soir (comme ça les devoirs du week-end seront faits), l’enfant dispose de tous ses jetons gagnés par son dur labeur.
C’est jour de paye! les efforts sont récompensés.
Les récompenses doivent être proportionnelles à la réussite ou à l’effort.
Plus l’effort aura été soutenu, plus le privilège sera important.
Exemple: 6 jetons jaunes lui permettront de reculer l’heure du coucher de tant de minutes.
6 jetons bleu, lui donnera la possibilité d’inviter un camarade….
3 jetons jaunes, 2 jetons vert, 1 jeton bleu lui permettront autre chose.
L’essentiel selon moi est de bien déterminer la valeur d’un jeton et sa couleur et de l’afficher! pas de réclamation possible si c’est écrit noir sur blanc.

Je conclurai en vous conseillant de veiller à ce que l’espace de travail soit rangé, épuré, bien éclairé et au calme.
Ce sont autant de petites choses qui privilégient la concentration.
Pour les enfants qui bougent sans arrêt, leur demander de rester immobile serait vain, voire contre productif: leur attention pourrait être focalisée sur le fait de ne pas bouger, plutôt que sur la leçon.
Comme le suggère de façon très pertinente le site http://www.maitresseuh.fr/ , vous pouvez opter pour des pédaliers, ou faire asseoir votre enfant sur un ballon de gym.
Ainsi, l’enfant pourra rester en mouvement, tout en s’attelant à la tâche.

Merci de m’avoir lue, n’hésitez pas à me faire des retours. et pourquoi pas, me faire part de vos astuces.

Sophrologie: développer la confiance en soi chez l’enfant

iComment développer sa confiance en lui/elle grâce à la sophrologie et des astuces pertinentes

 

Les enfants, à l’instar des adultes, ont leur lot de stress, de
petits et grands maux.
Certains contextes tels que des difficultés scolaires, des exigences parfois trop importantes, des rythmes très soutenus…peuvent aussi perturber leur développement, engendrant parfois diverses perturbations comme des troubles du sommeil de l’anxiété, des difficultés à se concentrer, à mémoriser…

La sophrologie est en mesure d’apporter des réponses à ces problématiques en renforçant chez l’enfant, la conscience de son schéma corporel, de ses perceptions, la maîtrise de sa respiration, le développement de son autonomie, de la confiance en lui….
En somme, en lui permettant de libérer tous ses potentiels.
Aujourd’hui, nous allons nous attacher à la confiance en soi.
Comment développer cette confiance chez l’enfant, notamment à l’école, grâce à la sophrologie.

Exercice : se libérer de ses peurs :

Objectif : Permettre à l’enfant de se libérer de la peur et de stopper la montée d’angoisse. Cet exercice lui permet de chasser le négatif.
Si l’enfant craint par exemple d’aller à l’école ou appréhende un contrôle, pratiquer cet exercice avant de se rendre à l’école.
(On peut aussi effectuer cet exercice pour se libérer de toute pensée négative).

Invitez l’enfant à se mettre debout, le dos bien droit, ses bras le long du corps.
Demandez-lui d’inspirer profondément par le nez en fermant ses poings.
Proposez-lui de se visualiser en train d’écraser ses peurs dans la paume de ses mains.
Maintenant, demandez-lui de bloquer sa respiration et de pomper les épaules (il les monte et descend).
Puis, proposez-lui de souffler très fort par la bouche, en jetant ce qu’il reste de sa peur loin devant lui.
A recommencer plusieurs fois.
Vous pouvez proposer à l’enfant d’observer ses sensations.

Maintenant que le négatif est chassé, on peut le remplacer par du positif.

Exercice: se remplir de courage, de force, de confiance

Objectif : diffuser en lui du courage, de la confiance…ce dont il a besoin pour appréhender sa journée sereinement.
En premier lieu, invitez l’enfant à se mettre debout.
Demandez-lui de poser ses mains sur ses côtes et d’inspirer en tirant les coudes vers l’arrière pour ouvrir la cage thoracique et de s’imaginer se remplir de courage et de confiance.
Invitez-le à souffler doucement pour les diffuser dans son corps et à laisser ses mains revenir en position initiale.
Proposez-lui de garder les mains sur les côtes quelques instants, comme un super héros avec sa cape.
Ensuite, il peut imaginer ses héros préférés à ses côtés le soutenir.
A recommencer plusieurs fois.
Pour conclure, vous pouvez proposer à l’enfant d’observer ses sensations, à partager ses ressentis avec vous.

De la sophro…mais pas que…voici d’autres astuces pour renforcer la confiance en lui de son enfant.

Exercices pour renforcer l’estime de soi des enfants (source : il me semble que j’avais vu cet article sur Papa positive.fr et chez une consœur mais je ne retrouve plus le lien désolée).

Pour commencer, invitez l’enfant à dessiner son modèle (héros, héroïne) sur la première feuille.
Puis, demandez-lui de choisir les forces qu’il/qu’elle admire chez ce personnage sur la deuxième feuille.
Enfin, révélez la troisième feuille en lui expliquant qu’il a ces forces en lui/elle et qu’elles n’attendent qu’à être développées.
Ecrivez son nom à côté de son modèle.


Objectif : Dessiner va permettre à l’enfant à la fois de se concentrer sur
son modèle et de se détendre.
On est proche d’un état de pleine conscience.

Le choix des forces n’est pas anodin. En effet, il s’agit de celles qui ont été identifiées par Martin Seligman et Christopher Peterson dans le cadre de la psychologie positive ( voir article http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2016-03-08/24- forces-de caractere-6-vertus).
Prendre conscience de la présence de ces forces, va permettre de les utiliser (pour les développer) et de renforcer l’estime de soi de l’enfant.
Mais vous pouvez parfaitement adapter les forces de cette liste et même y insérer des faiblesses.
Ce dialogue sur les faiblesses peut d’ailleurs être l’occasion de décomplexer l’enfant sur des jugements qu’il aurait pu entendre. La perfection n’existe pas, nous avons tous des points faibles et c’est ce qui nous rapproche les uns des autres.

Il existe d’autres astuces pour développer sa confiance en lui:
Par exemple, créer un carnet de succès: à chaque fois que votre enfant surmonte une peur, une difficulté, réalise un objet…il peut le répertorier dans son carnet à succès. Il peut l’illustrer, le décorer, coller des dessins, des photos…
Voir son carnet s’étoffer, pourra lui permettre de prendre conscience du chemin parcouru et lui donner l’élan d’en réaliser bien d’autres.
Et s’il se sent découragé?
pour conclure, vous pouvez lui rappeler que des artistes, des sportifs célèbres ont eu des difficultés avant de connaître le succès.
Il n’y a pas d’échec ! Il n’y a que des expériences 🙂
J’ai fait un petit montage photo pour illustrer les difficultés qu’ont dû surmonter certaines célébrités pour illustrer mon propos: (désolée pour la qualité médiocre de l’image).


Concluons par une petite méditation guidée pour développer sa confiance en lui/elle:https://binged.it/2tWjmLM

 

Apprendre à son enfant à gérer ses émotions : vaincre la colère ?

La colère est une émotion passagère, mais lorsqu’elle devient la seule réponse récurrente face à une frustration, cela entrave considérablement le bien-être de l’enfant et de son entourage qu’il soit familial ou scolaire.

Mal gérée, elle peut vite devenir une spirale infernale : l’enfant n’étant pas en mesure d’exprimer ses émotions calmement, déverse tel un volcan, sa lave (qui n’a jamais vu un enfant se rouler par terre parce qu’il n’avait pas droit à un énième tour de manège ?) ; cela vaut aussi pour les parents : Je me souviens d’un jour, où, épuisée d’entendre les cris stridents de mon enfant, je me suis mise à mon tour à lui crier de se taire.Incohérent, mea culpa.

De guerre lasse, nous pouvons être également amenés à punir l’enfant, ajoutant à sa frustration première, et donc, à sa colère…

Nous allons voir aujourd’hui comment apprendre à nos petits bouts à gérer la colère et à vous, parents, comment l’aider :

La sophrologie et la visualisation guidée sont des outils précieux pour aider nos enfants dans la gestion des émotions.

-Ainsi, la sophrologie va leur permettre d’identifier les causes, la nature de cette émotion négative et comment elle se répercute sur leur corps.

1) En premier lieu, apprendre  à l’enfant à identifier son émotion et ses ressentis tant sur le plan mental que physique :

Pour ce faire, l’inviter à expliquer calmement ce qu’il ressent et comment la colère s’exprime dans son corps.

Si cela n’est pas possible dans l’immédiat, passez directement à l’étape suivante ; vous y reviendrez lorsque le calme sera rétabli.

Lorsque l’émotion est identifiée, l’enfant sera en mesure de verbaliser ses ressentis différemment, de mieux la comprendre  et donc la gérer..
Derrière chaque émotion négative, il y a un besoin non comblé qu’il convient d’identifier.
Ainsi, l’enfant accèdera à une meilleure connaissance de lui-même et  cela contribuera à renforcer son estime et la confiance en lui.
Utiliser ces outils sophrologiques, lui permettra de baisser l’intensité de cette émotion négative en toute autonomie.

Vous pouvez l’aider à s’exprimer en lui disant et en l’encourageant à identifier les
manifestations de la colère sur son corps :
-« Je vois bien lorsque tu es en colère : tu n’arrives plus à te contrôler…  tu suffoques…
ton souffle est court….  tes membres se raidissent…  ta mâchoire est serrée… ton
visage est tout rouge… ta voix est aiguë… ton corps est tendu…  » .

2)exercices sophrologiques : 
*La boule de colère » :
-Invitez l’enfant à faire une boule avec une feuille en y mettant toute sa colère.
-L’enfant va prendre sa boule de colère dans sa main, poing fermé
– Prendre une profonde inspiration par le nez ;
-Bloquer la respiration.
-Pompage des épaules : l’enfant  hausse et abaisse les épaules énergiquement,
comme s’il pompait toute la colère qu’il a en lui et souffle d’un coup par la bouche en
jetant sa colère loin de lui (sa boule de colère).
-recommencer 3 fois en veillant à laisser à l’enfant le temps de reprendre sa
respiration naturelle et d’accueillir les changements de sensations dans son corps et
son esprit. 

*Frapper sa colère pour la mettre Ko » :
-demandez à l’enfant de frapper très fort dans ses mains en imaginant qu’il écrase sa
colère.
-recommencer jusqu’à ce que l’enfant ait déchargé sa colère.

 *Respirer à la paille :-Invitez l’enfant à prendre une profonde inspiration par le nez.
-Puis, demandez-lui de souffler doucement par la bouche, comme s’il le faisait avec
une paille
.-Il peut visualiser en même temps qu’il expire, chasser ce gros nuage de colère loin de
lui
.-Recommencer 3 ou 4 fois.
Plus vous ferez régulièrement ces exercices avec votre enfant pour commencer, seul ensuite, plus il sera en mesure d’anticiper ses colères et retrouvera rapidement la
sérénité.

 3)  visualisation guidée :
https://youtu.be/3r0ipGQsvO8