Se libérer de l’emprise d’un manipulateur, se reconnecter à soi grâce à la sophrologie.

Bonjour à tous,

Je suis sophrologue certifiée spécialisée dans l’accompagnement des victimes de relations toxiques.
Le sujet d’aujourd’hui me tient particulièrement à cœur car l’emprise a des  un impact désastreux sur la victime tant au niveau psychologique qu’émotionnel, physique.
La répétition de cette violence peut avoir de graves conséquences  et conduire parfois la victime jusqu’au suicide.
La victime se retrouve en état de stress post-traumatique, usée, déconnectée de ses ressentis et ses besoins.
Cette violence entraine des troubles du sommeil, de l’anxiété, de l’alimentation, de concentration…

Je vous propose de découvrir les mécanismes de l’emprise et en fin d’article, une séance de sophrologie gratuite: un moment pour vous, privilégié avec vous-même pour vous permettre de relâcher les tensions et de vous reconnecter à vos ressentis, à vos sensations dans la sérénité.

Qu’est-ce que l’emprise ?

L’emprise est un mode opératoire tiré de la manipulation psychologique, intellectuelle ou morale visant à parvenir à ses fins, voire à anéantir l’autre.
Le dominant s’empare de l’esprit ou de la volonté de sa victime, la vampirise, l’instrumentalise.
Laquelle ne se rend pas compte au prime abord de ce qu’il se joue et devient l’objet, le jouet de son persécuteur.

La prise de pouvoir et la déshumanisation des victimes sont les deux caractéristiques majeures de cette relation de domination.

Le manipulateur met tout en œuvre pour empêcher sa victime de penser par elle-même.
Elle va peu à peu perdre son discernement, ses repères, son identité, l’estime d’elle-même.

La victime sous emprise devient alors dépendante du manipulateur, convaincue de la supériorité de ce dernier.
Débute alors une relation toxique de dominant à dominé où le manipulateur pervers n’a conscience que de lui-même, faisant de l’autre un objet, qu’il va s’appliquer à détruire minutieusement et méthodiquement, tout en passant par 5 phases qui peuvent être récurrentes et répétitives.

L’emprise psychologique ou émotionnelle est invisible et marque au fer rouge les victimes. Il s’agit là d’une véritable maltraitance.

Tout le monde peut être victime d’une emprise psychologique, quel que soit son niveau socioprofessionnel ou intellectuel et ce, que ce soit dans sa sphère professionnelle ou personnelle.
Il est primordial de pouvoir identifier les mécanismes de l’emprise pour s’en préserver et/ou en prendre conscience.

Nous l’avons vu plus haut, l’emprise s’articule autour de 5 étapes.

1/ Le repérage, le choix

A ce stade, le manipulateur cible sa proie.
Il choisit sa victime selon des critères très souvent semblables d’une histoire à l’autre.

Le prédateur se dirige en général vers des personnes bienveillantes et empathiques qui sont toutes dans une réalité, une conception idéaliste du monde.

En somme, la future victime possède les qualités qui lui font défaut.

2/ La séduction, lune de miel

Une fois la victime repérée, arrive la séduction.
Le persécuteur va se montrer sous son meilleur jour, planifiant ainsi sa stratégie d’anéantissement de l’autre, pour prendre le pouvoir.
Il observe, note tout ce dont il a besoin pour placer sa victime sous sa coupe.
Le manipulateur met sa future victime en confiance, recueille les confidences.
Il observe les failles, les blessures, les besoins de sa proie pour combler ses attentes de sorte d’apporter une réelle plus-value à son existence dans un premier temps (tout cela sera utilisé contre elle ensuite).
Il apparait alors tel un prince charmant, un sauveur, l’homme idéal.
Le prédateur utilisera la flatterie, se montrera attentionné et généreux.
Ne vous leurrez pas ! C’est un moyen de plus pour faire culpabiliser sa proie afin qu’elle se sente redevable plus tard.

En général, toutes les victimes diront des choses telles que :
« c’était comme un conte de fée », « à peine croyable, tout ce que je n’avais jamais osé rêver dans une relation était là ».
Elles disent souvent qu’au début elles étaient quelque peu réticentes à s’engager dans cette relation, qu’elles avaient l’intuition que cette personne n’était pas forcément bonne pour elles.
Les victimes disent souvent aussi que les choses se sont très vite accélérées, beaucoup trop vite !
Le manipulateur a fait des déclarations d’amour très tôt dans la relation, voire ils se sont installés ensemble ou même mariés, fondé une famille très rapidement.

 3/ Le ferrage, l’étau

C’est la phase de mise en dépendance et de chantage.
Peu à peu, à son insu, la victime devient complètement dépendante du manipulateur pervers.
Il va l’isoler de son entourage, la spolier de son libre arbitre.
Tous les élans de générosité passés deviennent des dettes-dettes que la victime ne pourra jamais honorer-

L’emprise se scelle souvent par une alternance entre phases de séductions et violences, d’immenses bonheurs et descentes aux enfers.

La victime va alors subir un ascenseur émotionnel sans en comprendre les rouages.
Désorientée, déstabilisée et sidérée par ce revirement d’attitude, elle commence à plonger dans une confusion totale.

L’étau se resserre, le manipulateur la soumet à sa propre volonté et nie son individualité.

4/La destruction, abandon, harcèlement

A ce stade, le manipulateur pervers va user de violences verbales, psychologiques, voire même physiques pour faire perdre pied à sa victime et l’anéantir.

La victime la vit comme un abandon, un harcèlement ou un achèvement.
Elle est totalement isolée, hagarde, commence à douter de ses capacités et de ses valeurs.
Elle se dénigre, perd souvent du poids ou à contrario en gagne, les manifestations ou modifications physiques sont visibles (suicides, homicides, séparations) …

La proie nie ses propres besoins, trouve à l’agresseur des excuses voire même le défend, convaincue que la faute lui en incombe.

Le manipulateur :
– prêche le faux pour savoir le vrai,
-émet des demandes paradoxales impossibles à satisfaire, exprime tout et son contraire pour maintenir la confusion,
-ment effrontément, niant même l’évidence en rejetant la faute sur sa victime bien entendu.
– multiplie les situations stressantes et/ou insécurisantes,
-maintient l’instabilité émotionnelle,
– culpabilise sa victime (j’ai eu une enfance malheureuse et tu me fais ça, après tout ce que j’ai fait pour toi…),
-ignore la personne, fait comme s’il ne l’avait pas entendu,
-attend le dernier moment pour agir ou refuser d’agir,
-est excessivement possessif et veut avoir le maximum de contrôle sur la personne :  la victime peut se retrouver à devoir justifier ses sorties, est obligée de répondre au téléphone, ne peut s’habiller comme elle le souhaite, doit donner ses mots de passe de sa boite mails ou ses réseaux sociaux…
-dévalorise sa victime pour casser sa confiance et son estime d’elle-même,
-dénigre ses proches ou la convainc qu’ils sont néfastes pour elle afin de l’isoler,
-exige la perfection,
-se montre attentionné et gentil en public et machiavélique en privé…

Sans aide de l’extérieur la victime peine souvent à arrêter le processus et là, l’entourage s’avère essentiel pour l’aider à se reconnecter à sa vie.

5/Le basculement, justification de l’agresseur, culpabilisation de la victime.

L’emprise monte encore d’un cran tout est fait pour que la victime ne puisse y échapper.
Le manipulateur alterne destruction et valorisation.
La victime est sous son contrôle, épuisée nerveusement, psychologiquement, émotionnellement, physiquement.
Elle est totalement dépendante de son bourreau, se sent incapable de prendre la moindre décision.
Le prédateur se victimise et discrédite la personne, la faisant passer pour folle, hystérique, n’hésite pas à manipuler l’entourage (amis, collègues, famille) pour rejeter la culpabilité sur elle.

Cette phase est celle du basculement : soit la victime accepte de rester, attendant vainement le retour de meilleurs jours, soit elle parvient à oser dire non.

Quand la proie n’a plus d’admiration, c’est là où elle est en grand danger.
Une rage narcissique est extrêmement violente et destructrice. Elle peut mener au plus loin de la déshumanisation : des coups parfois fatals, des manipulations de dévalorisation peuvent souvent inciter la victime à agir contre elle-même.

Si la victime parvient à dire stop, la séparation demandera souvent une préparation compte tenu des enjeux (enfants, situation financière, maladie…).

Comment savoir si vous avez à faire à un manipulateur, si vous êtes sous emprise ?

Voici quelques indices qui doivent vous mettre en alerte :

-Au début de notre relation, tout était merveilleux, un vrai conte de fée puis la relation s’est dégradée sans que vous ne compreniez la cause,
-Tout a été très vite, vous vous êtes très vite installés ensemble, trop vite…
-En sa présence, vous n’êtes pas serein(e), vous êtes sur le qui-vive, angoissé(e), anxieux(se), sans même savoir pourquoi par moments,
-Son attitude change diamétralement selon qu’on soit en privé ou lorsque nous sommes entourés. En public c’est une personne charmante, en privé, c’est une personne froide, distante, dure,
-Il/elle n’est jamais satisfait(e) malgré vos efforts,
– Il/elle vous critique et juge sans cesse, même si vous faites de votre mieux,
-Il/elle vous dévalorise constamment en vous faisant comprendre que vous n’y arriverez jamais, que vous n’êtes pas à la hauteur, que vous le décevez…
-En société, il est charmeur et très populaire, serviable alors qu’en privé c’est tout l’inverse.
-Il/elle est flou(e)dans ses demandes, vous ne pouvez donc y accéder, quoi que vous répondez, il n’y a pas de bonne réponse. A chaque fois, vous vous sentez nulle et ridicule.
-Il/elle joue le chaud et le froid sans raison apparente. Vous vous sentez déstabilisé(e) et ne comprenez pas ce qui peut justifier ses changements d’humeurs,
-Il/ elle se victimise alors qu’il/elle est pourtant responsable de la situation,
-C’est toujours de votre faute, jamais la sienne.
-Il/elle prêche le faux pour savoir le vrai,
-Lorsqu’il/elle voit que vous lui échappez, il/elle redevient attentionné(e) au point que vous vous remettez en question et culpabilisez,
-Vous n’avez plus de temps pour réfléchir, pour vous reposer. Les discussions peuvent être interminables, à tel point, que tout devient confus dans mon esprit,
-Il/elle ment effrontément, est d’une mauvaise foi sans pareille,
-Il/elle n’hésite pas à déformer la réalité à son avantage à tel point que vous doutez de vous-même, de vos réactions.
-Il/elle devient agressif lorsqu’on se permet d’émettre une critique.
-Vous n’avez plus confiance en vous, vous êtes confus(e), vous sentez nul(le) et déprimé(e),
-Il/elle est égocentrique. Seule sa petite personne compte,
-Il/elle vous isole de votre cercle d’amis, de votre famille, vous perdez confiance en vos proches,
-Il/Elle est excessivement jaloux (se)sans raison ; peut aller jusqu’à fouiller votre portable, vos réseaux… Vous n’êtes plus libre,
-Il/elle arrive toujours à ses fins, même lorsqu’il le fait au détriment des autres, il s’en moque.
-Il/elle semble dénué(e)de toutes émotions sincères. Rien ne semble le toucher, l’émouvoir (à part sa petite personne)
-Il/elle ignore vos demandes,
-Alors que vous parlez d’un sujet, il/elle parle brusquement d’autre chose comme si, à ses yeux, ce n’est ni intéressant, ni important,
-Il/elle vous culpabilise régulièrement pour arriver à ses fins (et ça marche),
-Vous ne prenez plus de décision sans lui en référer ou sans son aval,
-Ce qui lui arrive est plus grave qu’aux autres. Il minimise le chagrin/les problèmes des autres,
-Il/elle critique systématiquement votre entourage et cherche à vous isoler,
-Vous vous éteignez, perdez votre entrain, votre joie de vivre. Vous devenez anxieux (se), stressé(e),
-Sexuellement, il/elle vous fait faire des choses dont vous n’avez pas envie,
– Il/elle vous dénigre en disant que vous êtes coincé(e), que vous ne l’épanouissez pas, qu’il/elle ira voir ailleurs etc,
-Vous ne vous reconnaissez plus,
-Il/elle contrôle vos faits et gestes, vos paroles en arguant qu’il/elle s’inquiète pour vous, parce qu’il/elle vous aime trop, vous protège etc.
-Il/elle n’hésite pas à vous faire du chantage pour arriver à ses fins,
-Ses réponses sont floues, évasives, ambiguës,
-Il/elle met en avant son enfance, son passé difficile, pour que vous cédiez de peur de le faire souffrir davantage,
-Vous vous sentez vidé(e) de toute énergie, votre santé se dégrade alors qu’elle était bonne auparavant : maux de tête, malaises, maladies de peau…
-Il/elle prône des valeurs dans ses discours, mais ne les applique pas à lui-même,
-Il/elle fait preuve de violences psychologiques/verbales/physiques…
-Vous ne vous sentez pas en sécurité et dans un climat bienveillant,
-Vous avez un sentiments de vide et avez même des pensées suicidaires par moments.

Petite parenthèse à l’attention des proches : pourquoi les victimes ne partent pas ?

Pour toute personne extérieure, il est souvent compliqué de comprendre pourquoi les victimes restent auprès de leur persécuteur (trice) malgré la toxicité de la relation.
Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte :
-La dépendance économique,
-L’isolement familial et social,
-La dépendance affective,
-Les enfants et la volonté de maintenir le cercle familial,
-Déni de la situation,
-Culpabilisation,
-Empathie et amour pour le/la conjoint(e),
-Sentiment d’impuissance, résignation,
-Espoir qu’il/elle change et se remette en question…

Et, ne l’oublions pas, les victimes sous emprise sont totalement dépossédées d’une part d’elles-mêmes.
Cette maltraitance peut entraîner des dépressions, des états de stress post-traumatique, des troubles du sommeil, de l’alimentation, des troubles psychiques et des tentatives de suicide….
Elles se retrouvent vidées de leur essence et en pleine confusion.
L’angoisse, l’anxiété, le stress et la récurrence de la maltraitance est telle que les victimes se dissocient pour ne pas perdre pied ;elles se détachent de ce qu’elle endurent et observe comme une spectatrice ce qu’elle vit (conscience altérée, dépersonnalisation…).

Se libérer de l’emprise se fait souvent par étape et demande avant tout une prise de conscience.
Souvenez-vous que le manipulateur la maintient dans une constante tension et confusion pour mieux l’instrumentaliser.
Cela demande aussi de faire le deuil du couple, de la famille idéalisée.
S’ajoutent à cela la peur, le doute, la crainte de l’inconnu…

Que peut vous apporter la sophrologie ?

Spécialisée dans l’accompagnement des victimes de relations toxiques, je vous accueillerai avec bienveillance, sans jugement, ni à priori.
Nous conviendrons ensemble de la stratégie à adopter pour permettre votre reconstruction, votre reconquête et ce, à votre rythme et en douceur.
Grâce à l’écoute et quelques exercices réguliers et adaptés, peu à peu votre estime se restaurera.
Vous:
-(ré)apprendrez à vous mettre à l’écoute de votre corps, de vos ressentis, à réguler vos émotions, à faire baisser votre stress…
– vous reconnecterez à vos besoins, à vos valeurs.
– reprendrez confiance en vous et en vos ressources.
-verrez ainsi votre quotidien amélioré.
-redeviendrez actrice (eur) de votre vie.

Séance de sophrologie gratuite:

L’accompagnement au deuil par la sophrologie

Je vous propose aujourd’hui un article relatif au deuil.
Je vous détaillerai les étapes du deuil, je vous expliquerai comment la sophrologie peut vous accompagner et vous permettre de trouver les ressources en vous pour le surmonter.

Le deuil peut être de différentes natures:

  • décès d’un être cher,
  • deuil social: perte d’un statut suite à un licenciement par exemple ou un départ à la retraite….
  • séparation, divorce,
  • deuil « blanc »:  on entend par deuil blanc, la difficulté des aidants de personnes atteintes de maladie neurodégénératives par exemple.
    Il s’agit de faire le deuil d’une personne chère, pourtant présente, mais dont l’altération de ses capacités physiques et cognitives font qu’on ne la reconnaît plus (comme une personne atteinte d’Alzheimer par exemple).

Les étapes du deuil:

Elizabeth Kübler-Ross, une psychiatre suisse a été la première à les identifier au nombre de 5 en 1969.
Depuis, le nombre et l’appellation de ces étapes a quelque peu évolué mais on retrouve  beaucoup de similitudes quant à la proposition initiale de Kübler-Ross.

1. Le choc / le déni

À l’annonce de la mort, on entre dans une sorte de bulle. On se sent anesthésié et détaché. On se sent exclu de la vie normale et du monde des vivants. Certains refusent de croire ce qui arrive et vont continuer à planifier des activités avec le disparu.

2. La colère

On en veut à l’être aimé d’être « parti », on en veut à la vie, aux circonstances, au personnel médical, bref on ressent une vive colère. La culpabilité est souvent très présente dans cette étape.

3. Le marchandage

On veut retrouver notre vie normale, notre vie « d’avant » et on est prêt à changer pour que cela arrive. Il s’agit d’une autre forme de déni de la réalité. Bien qu’on ne croie pas réellement au retour du défunt, on imagine que si on avait agi autrement lors de tel ou tel événement, le décès ne serait pas arrivé. La culpabilité nourrit aussi cette étape.

4. La dépression/la tristesse

La réalité nous rattrape. On comprend qu’on ne reverra plus jamais la personne décédée. On réalise que des rêves et des projets communs ne se réaliseront jamais. La tristesse nous submerge et fait parfois place à la dépression.

5. L’acceptation

On:
-a fait le deuil de notre vie avec le défunt, de notre vie d’avant.
-s’habitue graduellement à notre nouvelle réalité.
-a de nouveaux projets, de nouveaux rêves.
-pense toujours à la personne décédée, mais de façon de moins constante, avec une douleur moins vive.

Il est important de comprendre que chaque deuil est unique. Certaines de ces étapes peuvent être vécues avec plus d’intensité ou plus longuement que d’autres. Et surtout, il ne s’agit pas ici d’étapes qui suivent un ordre précis. On peut éprouver de la colère un jour, une grande tristesse le jour suivant, puis de la colère à nouveau ou de la culpabilité le lendemain.
source de l’extrait:  https://www.canalvie.com/sante-beaute/bien-etre/articles-bien-etre/etapes-deuil-1.959991

Accompagnement sophrologique dans une période de deuil:

En période de deuil, la personne est fragilisée dans toute sa dimension: corps (troubles du sommeil, de l’appétit, fatigue…), émotions (tristesse, colère, peur…), psychisme (pensées parfois répétitives, confuses, problèmes d’ancrage…), identité (on ne se reconnaît plus , difficulté à faire des choix, à prendre des décisions…), dimension spirituelle ( le goût de vivre peut disparaître, plus rien n’a de sens…).
Aussi l »accompagnement sophrologique prend la personne en compte dans sa globalité.

Accueillir ses émotions:

 

Dans cette période délicate, il peut être très difficile d’accueillir et/ou d’exprimer ses émotions.
On peut craindre le rejet, le jugement, d’être submergé par les émotions, de déranger….
La pudeur peut également entrer en ligne de compte tout comme le besoin de s’isoler ou celui de protéger son entourage.

Tout cela ne laisse que peu de place pour accueillir ses émotions.
Comme le suggère Geneviève Manent dans son  ouvrage collectif « sur le chemin du deuil » , vous pouvez lister, décrire vos émotions et reconnaître leur manifestation, la façon dont elles s’impriment dans le corps (nœuds, tensions, respiration courte, sensations d’étouffement, d’oppression..).

Installer le calme:

-Debout, dos bien droit, pieds légèrement écartés, épaules relâchées, vous commencez simplement par porter votre attention sur votre respiration naturelle.
-Vous vous étirez en douceur, d’abord un bras, puis l’autre et enfin les 2.
-Vous prenez une profonde inspiration en gonflant bien le ventre, puis soufflez doucement par la bouche, en prenant soin de bien dégonfler le ventre.
Répétez cette respiration plusieurs fois.
-Mettez vous à l’écoute de vos ressentis quelques instants.
-Vous allez happer l’air rapidement, comme si vous haletiez.
Cela va provoquer des bâillements
Si vous n’arrivez pas à bailler, vous pouvez simuler ou simplement soupirer.

Bienfaits de cet exercice:

-Les étirements permettent de dénouer les tensions corporelles en douceur, de relâcher le corps.
-On a vu dans un post précédent que la respiration abdominale assouplit le diaphragme, siège des émotions.
Cette respiration agit tant au niveau corporel que psychologique:
Elle permet une meilleure oxygénation des poumons, salutaire lorsqu’on a la sensation d’étouffer, ou d’être oppressé.
De plus, elle favorise la relaxation.
-Les bâillements apportent une grand détente, libèrent la mâchoire, améliorent la respiration.
-Les soupirs amènent également une détente notable en agissant sur les tensions.

La toilette du samouraï

Inspirée du DO-IN, cette relaxation dynamique  permet de se reconnecter à son corps, de stimuler l’énergie , de libérer les tensions en douceur.
Veuillez cliquer sur le lien suivant pour voir l’exercice:  https://www.youtube.com/watch?v=sNlu3pfsbFM

 

Séance de sophrologie  avec méditation guidée destinée à apporter le calme, la détente et à apaiser l’anxiété:

J’avais enregistré cette séance gratuite durant le confinement.
Elle n’est donc pas à proprement parler dédiée au deuil, mais elle vous permettra de vous apaiser.
Vous pourrez pratiquer des exercices de sophrologie ainsi qu’ une méditation guidée.
Cliquer sur ce lien: https://catherinemattei.com/gerer-le-stress-avec-la-sophrologie-laromachologie-et-la-relaxation-guidee

Il vous suffit ensuite de cliquer sur le lien en bas de l’article cité ci-dessus et de renseigner le mot de passe: kintsugi

 

J’ai abordé ici  le deuil dans sa grande généralité quelle que soit sa nature: le décès d’un être cher, une séparation, la perte d’un emploi…
Cet article offre des pistes pour gérer cette période délicate.
Je suis également formée en accompagnement des personnes en fin de vie et en deuil,  en consultation, l’approche sera bien plus profonde et personnalisée,
en adéquation avec vos attentes, vos besoins, votre profil, votre demande…

Je vous remercie de votre intérêt et vous souhaite une agréable journée.

Catherine

Gérer le stress avec la sophrologie, l’aromachologie et la relaxation guidée.

Gérer le stress avec la sophrologie, l'aromachologie, la relaxation guidée
Gérer le stress avec la sophrologie, l’aromachologie, la relaxation guidée

Parfois considéré comme un moteur, le stress, s’il est excessif ou mal géré peut avoir des répercussions physiques (troubles du sommeil, fatigue, tensions musculaires), psychologiques (anxiété, irritabilité, inquiétude…), ou générer des complications sur la santé, parfois graves (burn-out, maladies cardio-vasculaires..)

Je vous propose aujourd’hui, des techniques efficaces alliant la sophrologie et l’aromachologie, pour lutter contre le stress.

L’aromachologie : les huiles essentielles anti-stress.

En olfaction, les huiles essentielles accèdent à notre cerveau limbique (siège de nos souvenirs et de nos émotions) en sécrétant les hormones du bien-être telles que :
– la sérotonine est communément appelée hormone du bonheur. Intéressant à savoir lorsque l’on sait que les cerveaux les plus vulnérables au stress social sont précisément ceux qui sont déficients en sérotonine.
– l’endorphine : cette morphine endogène permet une sensation de bien-être, parfois même d’euphorie en produisant des effets bénéfiques contre l’angoisse, l’anxiété et la dépression.
Voici quelques huiles essentielles aux vertus destressantes à diffuser ou inhaler : la camomille romaine, le laurier noble, la lavande fine, la verveine, la mandarine, la marjolaine à coquille, le petit grain bigarade, l’ylang-ylang.
Mise en garde: prenez bien soin de vous renseigner sur les éventuelles contre-indications des huiles essentielles selon votre profil (femme enceinte, allaitante…)

Exercices sophrologiques pour lutter contre le stress :

– La respiration en rectangle:
Cet exercice est très efficace pour apaiser les agitations du mental.
Lorsqu’on est confronté à une situation stressante, se recentrer sur sa respiration permet de sortir des de rétablir le calme en soi.
Inspirer sur 4 temps,
Restez 2 temps les poumons pleins,
Expirez sur 4 temps
et terminez par 2 temps de pause les poumons vides, Continuez cette respiration plusieurs fois.

-Tension/détente :
Inspirez profondément en gonflant le ventre.
Bloquez votre respiration quelques instants et contractez tous les muscles de votre corps.
Relâchez le tout au moment de l’expiration en soufflant fort par la bouche.
Répétez l’exercice 3 fois
Cet exercice rapide est parfait pour désamorcer une montée de stress.

D’autres astuces se trouvent sur mon site ici https://catherinemattei.com/sophrologie-et-aromachologie-deux-techniques-complementaires-pour-trouver-lequilibre-et-le-bien-etre-en-douceur ou là https://catherinemattei.com/lacher-prise-grace-a-la-sophrologie

Relaxation guidée: trouver le calme

Je vous ai préparé une séance de relaxation guidée alliée à de l’aromachologie pour la gestion du stress.
Si l’huile essentielle de lavande fine ne vous convient pas, vous pouvez utiliser une des huiles essentielles proposées plus haut.
Veuillez cliquer sur le lien suivant en prenant soin de mettre comme mot de passe: kintsugi –> https://sendeyo.com/show/acb93c5f38

Sophrologie et aromachologie: deux techniques complémentaires pour trouver l’équilibre et le bien-être en douceur.

le pouvoir des huiles essentielles en olfaction combiné à la sophrologie
aromachologie ou le bienfait des huiles essentielles en olfaction


Aujourd’hui je voudrais vous parler de l’aromachologie.

L’aromachologie est une branche de l’aromathérapie.

Cette discipline utilise les huiles essentielles en olfaction dans une démarche visant le bien-être psycho-émotionnel de façon douce et naturelle.
N’oublions pas que l’odorat est notre sens le plus archaïque, le plus profond et probablement le plus puissant.
Agissant bien souvent à un niveau inconscient, l’odorat passe directement par le système limbique, siège de nos émotions.
Comme le démontrent de nombreuses expériences, les fragrances jouent un rôle notable sur notre psychisme.

Dans les années 80 de grandes entreprises japonaises dont Shiseido ont mesuré grâce à l’enregistrement des ondes cérébrales, l’effet de certaines notes sur l’organisme.

Très rapidement on a réalisé que des notes de lavande diffusées dans un parking par exemple, calmaient l’anxiété des usagers, que des notes citronnées permettaient aux employés d’effectuer leurs tâches plus rapidement.

D’autres odeurs encore étaient destinées à faciliter la concentration des employé(e)s qui rêvassaient en réunion. Autre expérience concluante dans un hôpital cette fois sur 10 patients souffrant de dépression et de troubles du sommeil.
On a diffusé dans leur chambre les notes d’un parfum antistress.
Au bout de 11 semaines, 7 d’entre eux faisaient des nuits normales et pouvaient se passer d’antidépresseurs, tandis que trois autres parvenaient à les réduire de moitié.

Un peu de mon parcours…

Depuis de nombreuses années, je m’intéresse à l’aromathérapie.
Comme beaucoup, j’utilise régulièrement les huiles essentielles pour prévenir ou soigner les petits maux de la vie quotidienne.

J’ai suivi une première formation de praticienne dans ce domaine.

Lorsque j’ai continué mes formations en sophrologie cette fois, j’ai instinctivement abordé cette discipline en y intégrant les huiles essentielles.
Une fois mes certifications obtenues, j’ai tout naturellement approfondi mes connaissances des huiles essentielles en m’orientant cette fois, vers l’aromachologie.
Je pense que ces deux pratiques s’harmonisent parfaitement et tendent vers l’équilibre et le bien-être de façons complémentaires et avec beaucoup de douceur.
Mais assez parlé de moi et voyons l’astuce du jour.

Petite astuce du jour combinant la sophrologie et l’aromachologie pour trouver la sérénité (voir l’illustration) :

Note : il s’agit ici de donner une astuce.
La séance en consultation, les exercices sont, bien entendu, beaucoup plus aboutis, et demande un travail de concert, une alliance entre le sophrologue et la personne sophronisée
  😉

En premier lieu, je vous suggère de sentir l’huile essentielle de mandarine rouge ou d’en diffuser dans la pièce.
Cependant, si l’odeur vous incommode, vous pouvez choisir à votre convenance le basilic (insomnie, anxiété, déprime), ou le bois de rose (soulage tensions et stress), le cèdre atlas (apaise l’esprit, relaxant et réconfortant) le géranium rose (répand joie et gaieté) etc

Attention toutefois aux contre-indications

Inspirez profondément, sentez et ressentez.
Laissez-vous porter par les effluves de l’huile essentielle.
Portez votre attention sur vos sensations, en toute conscience, en laissant les sensations se diffuser dans tout votre corps et votre esprit.
Vous pouvez également sentir l’huile essentielle en y mettant votre intention:
Vous inspirez profondément le calme, la sérénité, vous expirez toutes les émotions négatives et notez les changements qui s’opèrent en vous.

Lorsque vous êtes prêt, je vous invite à faire un chauffage corporel : cet exercice sophrologique vise à :
– apaiser et diffuser le calme dans le corps,
-se recharger en énergie, 
-détendre le ventre et les lombaires,
-améliorer l’oxygénation du cerveau.
Il permet de prendre conscience de sa respiration abdominale.
Il se pratique debout.
Respirez avec une main sur le ventre et une main sur les lombaires
Inspirez par le nez en gonflant le ventre et expirez par la bouche.
Prenez conscience de vos doigts qui se soulèvent et qui se rapprochent.
3x la tête droite
3x la tête en arrière
3x la tête en avant

1/ sentez  le relâchement de votre ceinture abdominale, prenez conscience des mouvements de votre ventre.
2/ Sentez la souplesse de votre ceinture abdominale, prenez conscience de l’amplitude des mouvements de votre ventre.
3/ Accueillez l’ensemble de vos sensations, prenez conscience de votre respiration abdominale.

Évacuer ses soucis, le stress, les tensions:

Trouvez un endroit calme où vous ne risquez pas d’être interrompu.
Positionnez-vous debout, les jambes écartées de la largeur du bassin, les genoux légèrement fléchis, la tête et le dos dans le prolongement de la colonne vertébrale, les épaules relâchées, les bras le long du corps avec les mains ouvertes.
Fermez les yeux.
Inspirez par le nez en fermant les poings.
Bloquez la respiration.
Haussez les épaules plusieurs fois.
Soufflez fortement en ouvrant les poings et en imaginant que vous évacuez vos soucis.
Répétez l’exercice 3 fois.

Cet exercice est idéal pour affronter un moment particulièrement stressant et désamorcer la montée d’angoisse, mais aussi pour faire redescendre la pression après un moment de stress.

Merci de votre intérêt.
N’hésitez pas à me faire part de vos ressentis.
Belle journée à vous.

Bienfaits de la sophrologie sur les acouphènes: pour un quotidien amélioré

La sophrologie et les acouphènes:
Comment elle agit dessus et permet de mieux les vivre, les gérer...

Source : résumé personnel d’un document trouvé sur unithèque (C. Baglione , P. Grévin superviseur : M. Ohresser)

On distingue 2 sortes d’acouphènes :

– Les acouphènes subjectifs (95 % des cas) :
Ils sont les plus fréquents. 
Le son n’est alors audible que par la personne atteinte. 
Ils correspondent à la production d’un signal nerveux, due à une hyperactivité neuronale.
Celui-ci est interprété, par défaut d’analyse, comme un bruit, lorsqu’il atteint le cortex.
L’acouphène est dit « neurosensoriel » lorsqu’il est associé à une hypoacousie de perception, liée à une affection de l’oreille interne (cochlée) ou du nerf auditif ou encore des voies nerveuses centrales de l’audition

-Les acouphènes objectifs (qui touchent 5% des cas) : 
Ils sont mesurables et peuvent être entendus par l’entourage. 
Ils peuvent avoir une origine musculaire. 
Certains acouphènes objectifs sont pulsatiles et synchrones du pouls (un petit vaisseau s’étant rigidifié vient battre contre l’os du rocher qui contient l’oreille.
L’oreille ne fait alors que transmettre le bruit du sang qu’elle entend).

Des origines multifactorielles

Les acouphènes peuvent :
-avoir des origines mécaniques,
-être dûs à des pathologies ou à des dysfonctionnements de l’oreille moyenne (acouphènes subjectifs),
-Trouver leurs causes suite à des traumatismes (sonores, crâniens avec fracture du rocher, un choc barométrique …).

Problèmes d’ordre général accompagnant l’acouphène:

Arthrose,
-Poussées d’hypertension,
-Diabète, cholestérol, troubles endocriniens,
-Chocs émotionnels : deuil, chocs psychologiques pouvant faire apparaître subitement un acouphène.

Acouphènes accompagnant d’autres symptômes ou pathologies :

Troubles auditifs
Les personnes acouphéniques sont gênées à :
-55 % pour la compréhension des sons forts,
-à 38 % dans le bruit,
-à 24 % pour la compréhension dans le bruit,
et seulement 28 % des patients ne présentent aucun trouble auditif ;
90 % des acouphènes sont la conséquence d’un trouble auditif (étude de Chery-Croze et Geoffray (91–99)
Une perte auditive est donc souvent liée à l’acouphène.
Cette perte entraîne une réduction des entrées sensorielles et des remaniements des voies centrales.

Hyperacousie
L’hyperacousie est un dysfonctionnement de l’audition caractérisé par une hypersensibilité de l’ouïe à certaines fréquences, une exacerbation de l’attention vis-à-vis des sons de l’environnement. 
Elle:
-résulte d’une altération de la diminution de la capacité de filtrage et de tolérance du système de perception des sons à des bruits même d’intensité normale.
-apparaît souvent après une exposition à un niveau sonore très élevé (concerts, discothèques, tir au fusil, chantiers…).
-peut aussi être d’apparition progressive, le sujet pouvant passer d’une audition sensible à une hyperacousie dans un temps plus ou moins long.

Vertiges de Ménière
La maladie de Ménière correspond à une affection de l’oreille interne. 
Elle évolue par crise : renforcement ou apparition de l’acouphène grave, sensation de plénitude d’oreille, baisse d’audition, puis survient le vertige qui immobilise le patient pendant 2 à 3 heures avec nausées et vomissements. 
Le patient est alors épuisé, s’endort ; à son réveil, tout est redevenu normal. Ces crises sont plus ou moins fréquentes. Avec le temps, généralement la baisse d’audition s’installe accompagnée de distorsions et d’un acouphène qui peut devenir permanent.

Bienfaits de la sophrologie en cas d’acouphènes: comment accompagne t-elle les personnes « acouphèniques » ?

La sophrologie apporte des bienfaits notables en améliorant votre quotidien si vous souffrez d’acouphènes.
Comment
En optimisant sensiblement votre tolérance, en mettant les bruits parasites à distance, modifiant vos perceptions. 

-La sophrologie agit sur le stress  (détail important lorsque l’on sait que le stress agit comme un amplificateur des acouphènes).
En effet, le cortex auditif (qui traite les sons) est lié au système limbique (siège des émotions).
Pour faire simple, plus une personne sera stressée, plus sa perception des acouphènes sera intense.

-La sophrologie va s’adapter aux problèmes accompagnant l’acouphène (d’où l’importance d’aller consulter un spécialiste ORL au préalable) en proposant différentes façons de travailler selon que l’on a de l’arthrose (le sophrologue prendra soin d’éviter certains exercices de relaxation dynamique comme des rotations de la nuque par exemple), des troubles auditifs ou des vertiges de Ménière ( travail sur l’ancrage, développement dans la conscience de la sensation de stabilité).

La sophrologie permet d’accélérer le processus d’habituation afin de :
– rendre la détection du signal de l’acouphène plus difficile pour le système nerveux : le sujet est plus calme et détendu et le système nerveux et émotionnel moins réactif ;
-amener le patient à classer l’acouphène comme signal sans importance (de manière à ce qu’il puisse être « négligé ») et à retrouver ainsi un quotidien plus serein.

La sophrologie va permettre de travailler également sur les émotions négatives:
L’anxiété peut parfois se généraliser. Différentes problématiques s’entremêlent alors : agitation, tensions, difficultés de concentration et troubles du sommeil avec parfois des insomnies. Il est à noter que la tonalité affective donnée à l’acouphène dans la journée aura un impact sur les nuits de sommeil. Si le patient se réveille, il s’agace de l’acouphène entendu ; une boucle se met alors en place renforçant ainsi l’image négative du symptôme et pouvant provoquer des insomnies.

La sophrologie va aussi travailler sur d’éventuels troubles de l’humeur en lien avec la problématique soulevée:
En effet la personne souffrant d’acouphènes )peut perdre de l’intérêt pour ses activités, sa créativité peut s’amenuiser, et il ressent moins de « plaisir à faire ».
Il s’agira de renforcer les structures de la conscience en s’aidant d’une image agréable, pour laisser émerger ce positif enfoui et perdu dans « ce bruit ».
Le sujet se projette parfois dans un avenir déplorable, rythmé par le conditionnel: « Et si l’acouphène augmentait… » « Et si je ne parvenais pas à vivre ainsi » .
Il ne fait plus confiance à son corps qui l’a « trahi » . En fait, il ne se fait plus confiance.
Des exercices sophrologiques lui permettront d’évoquer toutes ces ressources qu’il possède : sensation, perception, attention, concentration, communication, émotion, sociabilité…

Des troubles de l’adaptation peuvent entraver la vie du patient tant au niveau émotionnel que comportemental, telle l’altération du comportement social : le patient, trop gêné par le bruit, s’isole puis refuse de sortir ; il se replie sur lui-même, ne vit plus aucune sensorialité.
Dans ce cas, le travail sur les cinq sens ouvrira le champ de conscience sur cette sensorialité souvent reniée ; les autres sens fonctionnent, ils existent, permettant la relation au monde. 

Le sophrologue peut aider le patient à « faire face » à ces situations de vie renforçant (et parfois provoquant) des crises aiguës d’acouphène.
Il va lui proposer par exemple à trouver son lieu ressource.
Comme son nom l’indique, cet endroit lui permettra par la pensée, à se ressourcer pleinement. (cliquez sur ce lien pour vous faire une idée: https://www.youtube.com/watch?v=f9ieaMr1rjQ ).
Le geste signal , ou geste conditionné, sera un outil à travailler disponible à tout moment dès que des facteurs favorisant les prémices d’une crise d’acouphènes apparaitront.
Le sophrologue et la personne acouphénique définissent ce geste signal, lorsque celle-ci atteint une plénitude, une sérénité intense.
Une fois ce geste bien ancré, il suffira de le reproduire pour retrouver cette paix intérieure. voir https://youtu.be/uxHbkvsy-UU

Nous avons vu les bienfaits qu’offre la sophrologie en cas d’acouphènes; cependant, le sophrologue doit avoir conscience de ses limites.
Il proposera au patient un soutien auprès d’un confrère psychologue ou psychiatre, si cette démarche n’a pas déjà été faite.

Je pense que vous avez désormais une idée beaucoup plus précise des bienfaits qu’apporte la sophrologie en cas d’acouphènes.

N’hésitez pas à me contacter pour un suivi sophrologique.
Belle journée à vous.

Cultiver le bonheur: astuce bien-être

cultiver le bonheur: porter un regard positif sur la vie et porter son attention sur ce qui nous rend heureux.
bonheur: être heureux et porter un regard positif sur la vie

Avant de commencer, permettez-moi de vous présenter tous mes voeux pour cette nouvelle année 2019.
Que la vie vous sourit et vous emerveille!

Comme le dit le sage « Le plaisir se ramasse, la joie se cueille, le bonheur se cultive ». Bouddha

Et c’est précisément l’objet de mon article aujourd’hui: cultiver le bonheur!
Nous avons vu dans ce post -> https://catherinemattei.com/astuce-sophro-mes-3-petits-bonheurs , comment appréhender la vie sous un angle plus positif.
Je vous propose en ce début d’année une autre astuce, dans un esprit similaire.
– Notez sur un petit bout de papier vos moments de joie.
-Glissez-les dans un joli bocal prévu à cet effet.
-Procédez ainsi tout au long de l’année.

L’année prochaine, vous pourrez vous replonger et revivre avec delectation tous ces instants magiques que la vie vous offre malgré les tempêtes.

Variantes:

-Vous pouvez décliner ce bocal résolument positif en « bocal à succès »; même principe: vous notez tous vos succès petits et grands;
Ainsi, vous réaliserez toutes les embûches surmontées:
-Vous serez peut-être plus enclin(e) à porter un regard bienveillant sur votre parcours .
-Vous prendrez conscience des ressources dont vous avez fait preuve pour évoluer.

-Dans le même esprit, pourquoi pas un bocal « ce que j’aime chez toi »:
-vous répertoriez tout ce qui vous plait chez votre conjoint(e), vos moments à deux, ses traits de caractère qui vous attendrissent etc.
Pendant une période délicate dans la vie à deux, vous porterez peut-être votre attention sur ce qui fait que votre amour est unique à vos yeux, en vous focalisant un peu moins sur ce qui vous agace en ce moment…
J’espère que cette astuce vous plaira et qu’elle contribuera à apporter du positif dans votre existence.

Retrouver son âme d’enfant

retrouver son âme d'enfant en vivant le moment présent, en développant sa créativité, en lâchant prise

« Qui garde son âme d’enfant ne vieillit jamais » Abraham Sutzkever

Avez-vous observé les enfants ?
Avez-vous remarqué comment ils vivent pleinement l’instant présent, laissent libre cours à leur créativité, s’exaltent sans se soucier du regard d’autrui avec un total lâcher prise et une innocence inouie.
Pour eux, rien n’est irréalisable! Ils peuvent ambitionner d’être cosmosnaute ET princesse, sans qu’un seul instant, l’ombre d’un doute ne surgisse dans leur esprit.
Personnellement, je trouve que les adultes ayant gardé leur âme d’enfant ont une aura atypique: ils rayonnent, ils ont une fraîcheur particulière et une propension à s’emerveiller de leur monde environant.
Retrouver son âme d’enfant c’est se reconnecter à lui, à ses rêves, à sa spontanéité…
C’est reconquérir son enthousiasme , sa créativité, sa liberté d’être.

C’est précisémment ce que je vous invite à faire aujourd’hui: vous reconnecter à votre âme d’enfant.
Joli programme n’est-ce pas?

Vivre le moment présent, en pleine conscience

La majeur partie du temps, nous ressassons le passé et/ou nous nous inquiétons pour le futur.
Comment vivre pleinement le moment présent, comment trouver le calme dans ces conditions?
Il s’agit de ramener votre attention dans l‘ici et maintenant à l’instar des bouddhistes en cultivant la pleine conscience.
Cela requiert de l’entraînement.

S’exercer à la pleine conscience:

-Lorsque vous ruminez des pensées négatives, lorsque vous vous inquiétez pour demain, accueillez l’ici et maintenant.
Pour se faire, c’est trés simple: portez votre attention sur vos ressentis; notez comment ces pensées se manifestent dans votre corps (noeud à l’estomac, boule dans la gorge, tension aux épaules par exemple).
Puis, laissez passer ces pensées tel un nuage. En sophrologie, il ne s’agit pas d’occulter les émotions, mais de mieux les gérer.
-Focalisez votre attention sur ce que vous faites en observant vos ressentis.
Pour vous aider, sollicitez vos sens.
exemple: imaginons que vous vous promenez.
Vous ressassez vos inquiétudes: accueillez-les, observez comment elles s’impriment dans votre corps et votre esprit, laissez-les passer tel un nuage et revenez à l’ici et maintenant:
*Que voyez-vous? la nature a t’elle revétu ses plus beaux atours? comment est le ciel? dégagé? gris?
*Qu’entendez-vous? Le chant des oiseaux? Le bruissement d’un ruisseau? Vos pas sur le chemin?
*Que sentez-vous? L’odeur des sous-bois? Le parfum des champignons? De la résine des arbres?
*Sollicitez votre toucher aussi: carressez le tronc d’un arbre par exemple; est-il rugueux? lisse par endroits?

Voilà, vous avez expérimenté l‘instant présent en pleine conscience.
Notez les changements immédiats qui se sont manifestés dans votre corps et votre esprit.
Vous pouvez vous exercer de la sorte à toute occasion; pendant que vous cuisinez par exemple.
Cultiver l’instant présent en pleine conscience libère votre esprit, détend votre corps.

Développer sa créativité:

Tandis que l’hemisphère gauche de notre cerveau tend à percevoir le monde de façon logique et rationnelle, l’hemisphère droit est le siège de la créativité, de l’expression, de l’imaginaire.
Le stimuler nous permet d’accéder à nos propres ressources; il est par ailleurs sollicité en sophrologie et en PNL en libérant son pouvoir créateur grâce à des leviers comme la visualisation.

Comment libérer son potentiel créatif?

-Si vous avez l’âme d’un artiste, la créativité peut bien-sûr s’exprimer en dessinant, en jouant d’un instrument, en écrivant…..
-Vous pouvez également la stimuler en faisant des associations d’idées: tel paysage vous fait penser à tel film, à telle chanson etc.
-Changez vos habitudes, vos routines, soyez curieux! découvrez de nouvelles saveurs, faites de nouvelles rencontres, sortez de votre zone de confort, débutez une nouvelle activité….Les opportunités de stimuler sa créativité sont nombreuses.
-Visualisez: Comme nous l’avons-vu précédemment, la sophrologie et la PNL utilisent beaucoup la visualisation car elle élargit tout un champs de possible.
N’oublions pas que le cerveau intègre une image créée mentalement comme une réalité.
La méditation guidée est un outil non négligeable pour s’exercer à la visualisation.
Si vous éprouvez de la difficulté à visualiser, parce que vous êtes plus kinesthésique par exemple, essayez d’intégrer à la visualisation tout ce qui ramène au ressenti et au toucher.
Exemple: si vous peinez à visualiser un paysage; ressentez le vent dans vos cheveux, éprouvez vos ressentis (paix intérieure, calme etc.), imaginez-vous glisser vos doigts dans l’herbe fraîche… La visualisation sera ensuite facilitée.

Se reconnecter à son âme d’enfant, c’est aussi lâcher prise

Pour cela, il convient de se détacher le plus possible du regard des autres, de cesser de se conformer à tout prix (ou à n’importe quel prix) à ce que l’on attend de vous au détriment de vos besoins au moins un instant, le temps d’une parenthèse.

Lorsque vous ressassez, ruminez, stressez, faites ce petit exercice de sophrologie:
Cela s’appelle la respiration au carré.
-Installez-vous confortablement.
-Prenez une profonde inspiration pendant 3 secondes,
-Gardez l’air dans vos poumons pendant 3 secondes,
-Expirez durant 3 secondes,
-Restez poumons vides pendant 3 secondes.
Renouvellez l’exercice 3 ou 4 fois, le calme opérera.

-Voici une méditation guidée pour lâcher prise: https://youtu.be/6XFPkY6o83k

  • Observez le monde, les choses comme si vous les découvriez pour la première fois. Vous verrez comme foule de petits détails vous ont échappé.

Vous avez quelques pistes pour développer votre créativité, à vous de jouer!

Astuce sophro: mes 3 petits bonheurs

astuce sophro: mes 3 petits bonheurs ou comment se focaliser sur ces petits rien qui nous rendent heureux
mes 3 petits bonheurs

Ah le bonheur me direz-vous…
Vaste question!
Et pourtant….
La plupart des gens est en quête du bonheur absolu.
Lorsqu’on pense au bonheur, on croit qu’il correspond à un idéal, englobant la réussite dans le couple, professionnelle, personnelle, familiale….
C’est là où le bât blesse, à mon humble avis, car le bonheur absolu me semble utopique.
De plus, je trouve que cette façon de raisonner met une pression telle, qu’elle ne peut générer que de la frustration.
Pour moi, le bonheur réside précisément dans les petites choses:
Un rire d’enfant, un rayon de soleil, un sourire dans la rue….
Tous ces petits riens sont précieux; ce sont eux qui nous permettent de dédramatiser les jours difficiles, de trouver la force de nous relever lorsque la vie nous malmène…

Lorsque nous traversons la tempête, nous avons tendance à nous focaliser sur ce qui nous trouble, nous contrarie.
Et nous ruminons à longueur de journée.
Pas trés constructif et saboteur.

Si vous êtes concerné(e) par ce comportement, je vous invite à faire ce petit exercice tout simple: « Mes 3 petits bonheurs« .
Tous les soirs, au lieu de ressasser vos idées noires, faites le bilan de votre journée et comptabilisez vos 3 petits bonheurs.
Peu importe ce que c’est: une musique que vous appréciez, un mets savoureux, le sourire d’un passant, une journée ensoleillée….
Au début, vous risquez d’avoir du mal à les comptabiliser mais croyez-moi, c’est très efficace.
Au fil des jours, vous pouvez agrandir votre liste en passant à 4, 5,6 petits bonheurs ainsi de suite.

Vous verrez peu à peu la magie opérer: vos pensées ne se focaliseront plus sur ce qui vous tracasse mais sur des choses positives, un peu comme un photographe qui changerait son angle de vue, vous allez apprendre à apprécier ces petits riens.
Et vous? Quels ont été vos petits bonheurs du jour?

Ikigai ou comment trouver sa raison d’être

Qu’est-ce qu’un Ikigai ?

Ce terme est souvent utilisé au Japon pour parler d’une passion qui nous aide à donner du sens à notre vie.
On pourrait le traduire comme « la raison de se lever chaque matin ».

En quoi découvrir votre Ikigai peut être enrichissant ?

Trouver votre ikigaivous permettrait de libérer et de développer votre potentiel, d’enrichir votre vie et celle de votre entourage, de mettre en lumière vos aspirations.
C’est une démarche personnelle; vous seul(e) avez les clefs.
Découvrir votre ikigai demande de l’introspection, parfois du temps.
Sa quête est l’opportunité de discerner ce qui vous fait vibrer, vous épanouit et vous rend heureux.

Pourquoi aborder l’ikigai ici?

La sophrologie et la PNL mettent en exergue nos ressentis, nos valeurs profondes, nos potentiels, nos objectifs…
Pratiquer ces disciplines donne lieu à une prise de conscience, nous aide à mobiliser nos propres ressources et peut être complémentaire à la découverte de notre Ikigai ( lors des visualisations créatives ou du choix de l’objectif par exemple).
De plus, la sophrologie et la PNL tendent à rétablir l’harmonie du corps et de l’esprit; trouver le sens à sa vie serait par conséquent le premier pas envisageable dans cette quête de l’équilibre.

Comment trouver votre ikigai ?

Pour ce faire, je vous invite à répondre aux questions suivantes en prenant tout votre temps avec sincérité et sans jugement:

*Qu’est-ce que j’aime faire ,quelle activité me procure le plus de plaisir?
Recensez vos loisirs, vos passions, les activités que vous aimez pratiquer ou que vous voudriez découvrir.

*Qu’est-ce que je sais faire ?
Vous pouvez interroger vos proches pour vous aider. Il s’agit de noter ici ce pourquoi vous êtes doué(e) naturellement, sans effort particulier.

*Ce pourquoi je suis ou je pourrais être payé(e)?
Notez votre profession ou le job de vos rêves, ou encore le domaine où votre talent pourrait s’exercer moyennant rétribution.

*Ce dont le monde ou mon entourage a besoin?
Ici, vous pouvez énumérer la/les cause(s) que vous défendez ou aimeriez défendre.
Pour vous aider: vous sentez vous liée à l’environnement, aux animaux, aux enfants, aux autres femmes ?
Quelles sont les injustices qui vous attristent et vous donnent envie de réagir ?
Dans quelles associations êtes-vous engagée ou aimeriez-vous être engagée ?


Le schéma joint à l’article peut vous aider à déterminer votre ikigai.
Il vous suffit de le remplir dans les cases dédiées en y inscrivant des mots clés.
Maintenant que vous avez annoté vos réponses, il vous suffit de trouver votre dénominateur commun: c’est votre ikigai!
Cet exercice peut être refait à diverses étapes de votre vie, car vous évoluez au fil des années 😉

schéma pour aider à trouver son ikigai
schéma pour définir son ikigai

Croyances limitantes: les vaincre grâce à la sophrologie et à la PNL

Nos comportements, nos réactions, nos perceptions sont dictés par notre carte du territoire: c’est à dire, par nos valeurs, notre vécu, notre environnement, notre éducation…
Nos croyances façonnent notre comportement.
En se référant à notre expérience, nous adoptons tels attitudes ou regards sur la vie.
Nos croyances sont  déterminantes sur notre façon de mener notre existence.
Il y a deux sortes de croyances:
-Les stimulantes
-Les limitantes
Nous allons nous attacher aux croyances limitantes: voir comment les reconnaître, comment la sophrologie et la PNL conjuguées sont performantes pour les combattre.

1/ Que sont les croyances limitantes ?

Ce sont des croyances que nous considérons comme des vérités avérées et constantes.
Elles annihilent notre potentiel en nous faisant renoncer à nos rêves, à nos projets.
Acquises lors nos expériences passées et durant notre éducation, elles s’ancrent alors inconsciemment dans notre esprit comme des faits établis, nous conditionnant et nous empêchant de progresser.
Convaincus de leur véracité, nous reproduisons inlassablement les mêmes erreurs, les mêmes schémas.

2/ Repérer ses croyances limitantes:

Il peut être ardu de repérer ces croyances tant elles peuvent être enracinées dans notre inconscient.
Pour les detecter, voici quelques phrases types de ces pensées:
-« Je suis trop vieux, trop jeune, trop gentil, trop grand, trop petit … pour… »
– » Je ne peux pas, je ne suis pas capable … »
– » Je ne suis pas assez forte, sportif, belle … »
-« J’aimerais bien faire ça MAIS… »
-« Si seulement… »
-« Ce n’est pas pour moi… »
-« Je suis nul… »
Maintenant que vous savez repérer ces croyances, vous pouvez faire ce petit exercice pour réaliser à quel point elles sont ancrées en vous au quotidien:
-Mettez un elastique autour de votre poignet,
-A chaque fois que vous prenez conscience de ces pensées, tirez sur votre elastique.

Ainsi, cela agira comme un electrochoc et vous premettra d’agir en conséquence.

3/ Transmuter ses croyances limitantes en croyances constructives et positives grâce à la sophrologie et à la PNL:

-Lorsque une telle croyance se manifeste, laissez-la s’exprimer, rajoutez un « MAIS » suivi d’une affirmation positive.
Il s’agit d’énoncer un fait constructif et avéré.
Exemples:
*Pensée limitante -> « Je ne me sens pas capable de faire… » suivie de « MAIS, j’ai souvent surmonté des obstacles que je croyais infranchissables par le passé ».<-pensée constructive.
*Pensée limitante -> « Je ne suis pas assez forte pour…. » suivie de « MAIS, je suis persévérante et volontaire ».<-pensée constructive.

Cela rompt ce cercle vicieux, cet ancrage qui sabote votre vie.
Il a été démontré que le cerveau n’imprime que ce qui suit le « MAIS », (réalisez les dégâts que cela produit lorsque les pensées suivantes sont limitantes).

-Enracinez d’autres croyances beaucoup plus positives dans votre esprit en vous les répétant quotidiennement:
Exemples:
-« Je :
suis capable de… 
mérite…
suis digne de… ».

Remémorez-vous vos succès.

Ainsi, vous porterez un regard bienveillant et positif sur votre vie et vos capacités.

-Fixez-vous un objectif SMARTER:

*Spécifique : définissez votre objectif de façon positive, précise. Qui est impliqué ? identifier les exigences et les contraintes.
Qu’est-ce que je veux accomplir ?
Où : Identifiez un lieu.
Quand : Établissez un intervalle de temps.
Pourquoi : Pour quelles raisons spécifiques est-ce que je veux atteindre ce but ? Quels seront les avantages de l’accomplissement de cet objectif ?

*Mesurable : Utiliser un indice tangible pour définir l’objectif et mesurer l’avancement. Pour cela, prévoyez des étapes, vous mesurerez ainsi, vos progrès.

*Atteignable : Il doit être à la fois ambitieux, mais atteignable pour mobiliser vos ressources et votre motivation.

*Réaliste : votre objectif doit respecter vos contraintes et vos limites.

*Limité dans le Temps : Déterminez une échéance au projet, afin de le délimiter dans le temps et éviter la procrastination.

*Ecologique : Assurez-vous que votre projet soit bénéfique et qu’il ne nuit ni à vous, ni à quiconque.

Représentable : Un objectif que vous ne pouvez pas vous imaginer est un objectif auquel vous ne croyez pas.

-Outil de la sophrologie et de la PNL: la visualisation créative.
C’ est l’une des méthodes les plus efficaces pour programmer votre esprit.
Les yeux fermés, essayez de vous visualiser en train d’atteindre votre but.
Visualisez l’action, l’image ne doit pas être fixe.
Imaginez-vous le scénario positif en sollicitant tous vos sens, en vivant la scène avec le plus de précision possible.
Projetez- vous, étape par étape, en analysant tout ce qui serait nécessaire pour atteindre votre but et visualisez-vous en train de les réaliser.

Les techniques de visualisation permettent de leurrer votre cerveau.
En effet, l’utilisation de l’imagerie mentale fait que votre inconscient reçoit la construction mentale induite, comme une réalité.
D’où l’intérêt de cette technique pour la sophrologie et la PNL.
En d’autres termes, pour votre cerveau, vous avez réellement vécu cette expérience.
Aussi, plus vous allez vous entraîner à la vivre, plus votre cerveau la percevra comme une réalité.

Méditation guidée pour transmuter vos croyances limitantes :

https://catherinemattei.com/croyances-limitantes-meditation-guidee-pour-les-transformer