L’accompagnement au deuil par la sophrologie

Je vous propose aujourd’hui un article relatif au deuil.
Je vous détaillerai les étapes du deuil, je vous expliquerai comment la sophrologie peut vous accompagner et vous permettre de trouver les ressources en vous pour le surmonter.

Le deuil peut être de différentes natures:

  • décès d’un être cher,
  • deuil social: perte d’un statut suite à un licenciement par exemple ou un départ à la retraite….
  • séparation, divorce,
  • deuil « blanc »:  on entend par deuil blanc, la difficulté des aidants de personnes atteintes de maladie neurodégénératives par exemple.
    Il s’agit de faire le deuil d’une personne chère, pourtant présente, mais dont l’altération de ses capacités physiques et cognitives font qu’on ne la reconnaît plus (comme une personne atteinte d’Alzheimer par exemple).

Les étapes du deuil:

Elizabeth Kübler-Ross, une psychiatre suisse a été la première à les identifier au nombre de 5 en 1969.
Depuis, le nombre et l’appellation de ces étapes a quelque peu évolué mais on retrouve  beaucoup de similitudes quant à la proposition initiale de Kübler-Ross.

1. Le choc / le déni

À l’annonce de la mort, on entre dans une sorte de bulle. On se sent anesthésié et détaché. On se sent exclu de la vie normale et du monde des vivants. Certains refusent de croire ce qui arrive et vont continuer à planifier des activités avec le disparu.

2. La colère

On en veut à l’être aimé d’être « parti », on en veut à la vie, aux circonstances, au personnel médical, bref on ressent une vive colère. La culpabilité est souvent très présente dans cette étape.

3. Le marchandage

On veut retrouver notre vie normale, notre vie « d’avant » et on est prêt à changer pour que cela arrive. Il s’agit d’une autre forme de déni de la réalité. Bien qu’on ne croie pas réellement au retour du défunt, on imagine que si on avait agi autrement lors de tel ou tel événement, le décès ne serait pas arrivé. La culpabilité nourrit aussi cette étape.

4. La dépression/la tristesse

La réalité nous rattrape. On comprend qu’on ne reverra plus jamais la personne décédée. On réalise que des rêves et des projets communs ne se réaliseront jamais. La tristesse nous submerge et fait parfois place à la dépression.

5. L’acceptation

On:
-a fait le deuil de notre vie avec le défunt, de notre vie d’avant.
-s’habitue graduellement à notre nouvelle réalité.
-a de nouveaux projets, de nouveaux rêves.
-pense toujours à la personne décédée, mais de façon de moins constante, avec une douleur moins vive.

Il est important de comprendre que chaque deuil est unique. Certaines de ces étapes peuvent être vécues avec plus d’intensité ou plus longuement que d’autres. Et surtout, il ne s’agit pas ici d’étapes qui suivent un ordre précis. On peut éprouver de la colère un jour, une grande tristesse le jour suivant, puis de la colère à nouveau ou de la culpabilité le lendemain.
source de l’extrait:  https://www.canalvie.com/sante-beaute/bien-etre/articles-bien-etre/etapes-deuil-1.959991

Accompagnement sophrologique dans une période de deuil:

En période de deuil, la personne est fragilisée dans toute sa dimension: corps (troubles du sommeil, de l’appétit, fatigue…), émotions (tristesse, colère, peur…), psychisme (pensées parfois répétitives, confuses, problèmes d’ancrage…), identité (on ne se reconnaît plus , difficulté à faire des choix, à prendre des décisions…), dimension spirituelle ( le goût de vivre peut disparaître, plus rien n’a de sens…).
Aussi l »accompagnement sophrologique prend la personne en compte dans sa globalité.

Accueillir ses émotions:

 

Dans cette période délicate, il peut être très difficile d’accueillir et/ou d’exprimer ses émotions.
On peut craindre le rejet, le jugement, d’être submergé par les émotions, de déranger….
La pudeur peut également entrer en ligne de compte tout comme le besoin de s’isoler ou celui de protéger son entourage.

Tout cela ne laisse que peu de place pour accueillir ses émotions.
Comme le suggère Geneviève Manent dans son  ouvrage collectif « sur le chemin du deuil » , vous pouvez lister, décrire vos émotions et reconnaître leur manifestation, la façon dont elles s’impriment dans le corps (nœuds, tensions, respiration courte, sensations d’étouffement, d’oppression..).

Installer le calme:

-Debout, dos bien droit, pieds légèrement écartés, épaules relâchées, vous commencez simplement par porter votre attention sur votre respiration naturelle.
-Vous vous étirez en douceur, d’abord un bras, puis l’autre et enfin les 2.
-Vous prenez une profonde inspiration en gonflant bien le ventre, puis soufflez doucement par la bouche, en prenant soin de bien dégonfler le ventre.
Répétez cette respiration plusieurs fois.
-Mettez vous à l’écoute de vos ressentis quelques instants.
-Vous allez happer l’air rapidement, comme si vous haletiez.
Cela va provoquer des bâillements
Si vous n’arrivez pas à bailler, vous pouvez simuler ou simplement soupirer.

Bienfaits de cet exercice:

-Les étirements permettent de dénouer les tensions corporelles en douceur, de relâcher le corps.
-On a vu dans un post précédent que la respiration abdominale assouplit le diaphragme, siège des émotions.
Cette respiration agit tant au niveau corporel que psychologique:
Elle permet une meilleure oxygénation des poumons, salutaire lorsqu’on a la sensation d’étouffer, ou d’être oppressé.
De plus, elle favorise la relaxation.
-Les bâillements apportent une grand détente, libèrent la mâchoire, améliorent la respiration.
-Les soupirs amènent également une détente notable en agissant sur les tensions.

La toilette du samouraï

Inspirée du DO-IN, cette relaxation dynamique  permet de se reconnecter à son corps, de stimuler l’énergie , de libérer les tensions en douceur.
Veuillez cliquer sur le lien suivant pour voir l’exercice:  https://www.youtube.com/watch?v=sNlu3pfsbFM

 

Séance de sophrologie  avec méditation guidée destinée à apporter le calme, la détente et à apaiser l’anxiété:

J’avais enregistré cette séance gratuite durant le confinement.
Elle n’est donc pas à proprement parler dédiée au deuil, mais elle vous permettra de vous apaiser.
Vous pourrez pratiquer des exercices de sophrologie ainsi qu’ une méditation guidée.
Cliquer sur ce lien: https://catherinemattei.com/gerer-le-stress-avec-la-sophrologie-laromachologie-et-la-relaxation-guidee

Il vous suffit ensuite de cliquer sur le lien en bas de l’article cité ci-dessus et de renseigner le mot de passe: kintsugi

 

J’ai abordé ici  le deuil dans sa grande généralité quelle que soit sa nature: le décès d’un être cher, une séparation, la perte d’un emploi…
Cet article offre des pistes pour gérer cette période délicate.
Je suis également formée en accompagnement des personnes en fin de vie et en deuil,  en consultation, l’approche sera bien plus profonde et personnalisée,
en adéquation avec vos attentes, vos besoins, votre profil, votre demande…

Je vous remercie de votre intérêt et vous souhaite une agréable journée.

Catherine

Enfant DYS: comment la sophrologie peut les accompagner?

Bonjour à tous,

Aujourd’hui nous verrons comment la sophrologie peut accompagner les enfants DYS.

Définition des troubles dys :

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), « la dyslexie est un trouble spécifique, durable et persistant de l’acquisition du langage écrit apparaissant chez un enfant d’intelligence normale dans un environnement scolaire adéquat et ne présentant par ailleurs aucun trouble sensoriel, émotionnel, ni déficit socioculturel majeur ».

En France on parle de 6 à 8% de troubles DYS.
On peut dire que 4 à 5 % des élèves d’une classe d’âge sont dyslexiques, 3% sont dyspraxiques, et 2% sont dysphasiques.

On regroupe sous “troubles Dys” les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils induisent.

Les troubles cognitifs spécifiques apparaissent au cours du développement de l’enfant, avant ou lors des premiers apprentissages, et persistent à l’âge adulte. Ils ont des répercussions sur la vie scolaire, professionnelle et sociale, et peuvent provoquer un déséquilibre psycho-affectif. Leur repérage, leur dépistage et leur diagnostic sont déterminants.

Certains de ces troubles affectent les apprentissages précoces : langage, geste…
D’autres affectent plus spécifiquement les apprentissages scolaires comme le langage écrit, le calcul. Ils sont le plus souvent appelés troubles spécifiques des apprentissages.

On regroupe ces troubles en 6 catégories :
• Les troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit, communément appelés dyslexie et dysorthographie.
• Les troubles spécifiques du développement du langage oral, communément appelés dysphasie.
• Les troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visuo-spatiales, communément appelé dyspraxie.
• Les troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions exécutives, communément appelés troubles d’attention avec ou sans hyperactivité.
• Les troubles spécifiques du développement des processus mnésiques.
• Les troubles spécifiques des activités numériques, communément appelés dyscalculie.

(extrait source : https://www.ffdys.com/)

Quelles répercussions les troubles DYS ont sur l’enfant ?

Comme cité précédemment, les troubles DYS affectent l’apprentissage.

-S’ajoutent à ces difficultés scolaires un manque de concentration, une certaine lenteur parfois, inhérentes à la compensation de son trouble.

-Confronté à ces difficultés scolaires quotidiennes, l’enfant peut alors s’épuiser, se démotiver, se décourager…

-Les répercussions sont aussi d’ordre émotionnel :

L’enfant peut perdre confiance en lui, l’estime de soi. souffrir d’émotivité, d’anxiété, d’angoisse, du stress, d’irritabilité …

Il peut avoir peur du regard des autres, d’éventuelles moqueries, se replier sur lui-même…

 Quels bénéfices la sophrologie apporte t’elle aux enfants DYS ?

Une prise de conscience de son schéma corporel, de ses ressentis, de ses tensions,

-Une meilleure gestion du stress et des émotions,

-Une amélioration de sa concentration, de son attention, de son ancrage,

– Un renforcement de la confiance et de l’estime de soi,

– Une prise de conscience et une mobilisation de ses ressources et de ses capacités etc

Quelques outils sophro et éducation positive :

*Développer l’estime et la confiance en soi :

En cliquant sur ce lien, vous trouverez des exercices sophro, des astuces pour renforcer l’estime et la confiance en soi des enfants et des contes thérapeutiques :

https://catherinemattei.com/category/le-coin-des-enfants-sophro-ludique

*Aider l’enfant à se concentrer :

En cliquant sur ce lien vous trouverez des exercices sophro pour permettre à l’enfant de développer sa concentration ainsi que des conseils d’aromachologie.

*Accompagner leurs troubles du sommeil :

En cliquant sur ce lien, vous trouverez une mine d’outils sophro, d’aromachologie, d’astuces diverses et d’un conte pour faciliter l’endormissement des enfants, DYS y compris.

https://catherinemattei.com/faciliter-le-sommeil-des-enfants-grace-a-laromachologie-et-la-sophrologie

 *Gestion des émotions :

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous trouverez des exercices de sophrologie, une visualisation guidée pour aider votre enfant à gérer sa colère.

https://catherinemattei.com/apprendre-a-son-enfant-a-gerer-la-colere

Vous pouvez également vous aider de la roue des émotions pour vous accompagner dans leur gestion.

*Savez-vous que….

Walt Disney, J.K Rowling (Harry Potter),

Albert Einsten, Léonard de Vinci, Louis Pasteur,

Mohamed Ali, Carl Lewis, Mickael Jordan,

Jules Verne, Agatha Christie, Flaubert,

Van Gogh, Picasso,

Beethoven, Mozart…

Johnny Hallyday, John Lenon…,

Tom Cruise, Steven Spielberg, Robin William…

Steve Jobs, Bill Gates….

Tous étaient DYS !

J’espère que mon article vous aura apporté quelques ressources et outils pour accompagner ces enfants extraordinaires.

Merci de votre intérêt.

 

Aider les enfants à trouver leur place

Bonjour à tous, c’est mercredi, jour des enfants ; aussi allons-nous aborder aujourd’hui un sujet qui me tient à cœur : comment renforcer la confiance, l’estime de soi de votre enfant et lui permettre de trouver sa place.

EXERCICE POUR ÉVALUER L’ESTIME DE SOI DES ENFANTS

Arnaud Deroo propose 3 étapes pour évaluer l’estime de soi des enfants.
Elle consiste à se poser 3 séries de questions. Il y a un plan d’action pour chaque point :

  1. En quoi se sent-il capable ? Sait-il reconnaitre ses succès ?

    – lister avec lui tout ce qu’il sait faire.
    – tenir un journal des succès à remplir chaque soir
    – le rassurer sur l’amour inconditionnel que vous lui portez : par des gestes affectifs, des regards bienveillants, des moments partagés exclusivement, de l’attention en pleine conscience, etc.

  2. A-t-il un réseau d’amis développé ?
    – sur une feuille, écrire les noms de ses amis + photos
    – l’aider à développer ce réseau (organiser une fête ? l’inscrire à un sport ?)
  3. Quelles responsabilités assure-t-il dans la maison, apprécie-t-il ses responsabilités ? Y a-t-il d’autres responsabilités qu’il aimerait prendre ?
    – lui confier des tâches et encourager ses efforts et ses intentions
    – lui transmettre le savoir et le savoir-faire (et vérifier qu’il est acquis)
    – tirer enseignement des échecs et erreurs

Porter un regard bien-traitant sur l’enfant et sur soi d’Arnaud Deroo https://www.amazon.fr/Porter-regard-bien-traitant-sur-lenfant/dp/2367170525

-EXERCICES  DE SOPHROLOGIE :


-les éventails :
on efface tous les doutes, les blocages, tout ce qui entrave son épanouissement et sa confiance en lui.

– l’enfant est debout, les jambes écartées à la largeur du bassin.
Il relâche ses épaules, la tête bien dans le prolongement de la colonne vertébrale, en fermant les yeux.
– il inspire par le nez et lève les bras tendus à l’horizontale.
-il retient sa respiration quelques instants en rassemblant tous ses doutes, ses blocages, ses peurs en pensée.
– Puis, l’enfant souffle doucement l’air par la bouche en secouant les mains énergiquement.
– l’enfant remet ses bras sont le long du corps.
On reprend une respiration naturelle en accueillant les sensations.
Renouveler l’exercice encore 2 fois.
Je vous mets un lien pour que vous ayez un visuel des éventails: https://youtu.be/SIGtsvaapfQ

-la bulle de confiance et d’estime de soi :
-L’enfant est debout, bien droit, les pieds bien ancrés au sol, les yeux fermés.
-il sent sa respiration naturelle : l’air qui entre par les narines, qui ressort doucement par la bouche.
– ses 2 mains se joignent devant lui ; il prend alors une profonde inspiration tout en levant ses bras au-dessus de sa tête et sur l’expiration, l’enfant descend ses bras de chaque côté de façon à délimiter sa bulle.
-il recommence 2 fois encore, et à chaque fois, sa bulle est davantage efficace.
-ça y est ! Sa bulle est créée! Il peut, à chaque fois qu’il prend un profonde inspiration, inspirer la confiance, visualiser toutes ses forces, ses qualités etc et les diffuser en lui à l’expiration.

-EDUCATION POSITIVE

-le blason :
Cliquer sur le lien suivant pour télécharger l’image: https://papapositive.fr/le-blason-un-outil-pour-developper-lestime-de-soi-des-enfants/
L’enfant inscrit dans ce blason, les réussites dont il est fier, une qualité qu’il aime chez lui, une activité qui le rend heureux, un lieu où il se sent en sécurité etc

Je vous suggère d’en faire plusieurs photocopies ; ainsi, vous pourrez voir l’évolution au fil du temps.
Sources : papa positive
Suzanne Archawski et Margot Dugenet “Cahier Vittoz spécial gestion des émotions”.

-le carnet des réussites :

L’idée est de mettre en avant toutes les réussites de l’enfant.

De fait, l’enfant ne se focalisera plus sur ses « échecs » mais au contraire, se concentrera davantage sur ses succès.

Il pourrait l’étoffer avec des dessins, des photos, des collages etc.
En périodes de doutes, il pourra le feuilleter et constatera le chemin qu’il a déjà parcouru.

-dessiner son modèle (héros/héroïne)

Objectifs :
Dessiner va permettre à l’enfant à la fois de se concentrer sur son modèle et de se détendre.

On est proche d’un état de pleine conscience.

Le choix des forces n’est pas anodin. Il s’agit de celles qui ont été identifiées par Martin Seligman et Christopher Peterson dans le cadre de la psychologie
Prendre conscience de la présence de ces forces, va permettre de les utiliser (pour les développer) et de renforcer l’estime de soi de l’enfant.

PS : vous pouvez parfaitement adapter les forces de cette liste et même y insérer des faiblesses.

Ce dialogue sur les faiblesses peut d’ailleurs être l’occasion de décomplexer l’enfant sur des jugements qu’il aurait pu entendre. La perfection n’existe pas, nous avons tous des points faibles et c’est ce qui nous rapproche les uns des autres.

Invitez l’enfant à dessiner son modèle (héros, héroïne) sur la première feuille.

Demandez-lui de choisir les forces qu’il/qu’elle admire chez ce personnage sur la deuxième feuille.

Révélez la troisième feuille en lui expliquant qu’il a ces forces en lui/elle et qu’elles n’attendent qu’à être développées.

Ecrivez son nom à côté de son modèle.

Source :
Papa positive

https://papapositive.fr/6-conseils-simples-pour-developper-lestime-de-soi-des-enfants/

https://papapositive.fr/20-phrases-pour-renforcer-lestime-de-soi-des-enfants-1/

 

-CONTE THERAPEUTIQUE


J’ai mis 2 versions mais évidemment, peu importe celle choisie, cela n’a aucune importance.

-version 1 : Lousion la coquette/ auteure camille griselin

Louison la coquette, ne se trouvait pas très jolie …

Elle n’avait pas les cheveux lisses, ni doux comme Mélanie…

Et elle avait un nez tout petit…

Louison la coquette, passait beaucoup de temps à accrocher sa barrette…

Elle voulait toujours avoir l’air parfaite…

Que sa robe ne soit pas froissée, et qu’elle soit à la mode de la tête aux pieds.

Louison avait très peur de ne pas être aimée.

Elle croyait qu’il fallait faire beaucoup d’efforts pour le mériter.

Elle ne savait pas, qu’elle avait le droit simplement d’être.

Ça veut dire quoi être ?

Ça veut dire vivre, respirer, sans forcément faire quoi que ce soit.

Ça veut dire être, tout simplement soi.

Et arrêter de vouloir être quelqu’un d’autre.

Si tu savais le nombre d’enfants qui veulent ressembler à quelqu’un d’autre…

Alors un jour, Louison est venue me voir, je l’ai assise devant un miroir.

Je lui ai demandé :

-« Dis Louison, tu vois quoi devant toi ? »

Et elle m’a répondu :

-« Je ne sais pas…Une petite fille qui a des cheveux qui partent dans tous les sens…. ».

-« Oui Louison, c’est vrai…C’est parce que tes cheveux dansent… »

-« Une petite fille qui a un tout petit nez… »

-« Oui Louison, c’est vrai…C’est parce qu’il est suffisamment grand pour respirer. »

-« Une petite fille qui a sa robe toute froissée ».

-« Oui Louison, c’est vrai…C’est parce que la petite fille qui la porte, sait s’amuser. Elle sait rire, danser, chanter, dessiner, faire des galipettes et rêver.

La petite fille que tu vois dans le miroir n’est pas parfaite, mais…Elle est géniale, super, unique, originale et tellement chouette !

C’est ça le principal.

Et surtout Louison, cette petite fille  a sa place.
Une place…rien qu’à elle !

Et…si cette petite fille n’existait pas…elle manquerait à la terre entière !

Alors, à partir de maintenant Louison, souviens toi toujours, que tu es importante et que tu le seras toujours !

Et c’est parce que tu es différente et unique, que tu es irremplaçable. »

-« Ça veut dire quoi irremplaçable ? »

-« Ça veut dire que tu es la seule personne au monde a être exactement comme toi. Et c’est une chance tu vois ».

-« ah bon ? Et pourquoi ça ? »

-« Parce que, si tu étais comme Mélanie, tu serais comme une remplaçante au foot, on pourrait se passer de toi  tant que Mélanie y va.
Mais, si tu es différente de Mélanie, alors…on aura toujours besoin de toi car personne ne te remplacera.»

A partir de ce jour-là, Louison commença à se trouver jolie et à s’aimer comme on dit.

Elle trouvait qu’elle avait de la chance d’avoir les cheveux tout tordus parce qu’elle n’avait pas besoin de les coiffer…et avait plus de temps pour jouer…

Elle aimait bien son petit nez…parce qu’il ne lui cachait pas la vue…

Louison adorait quand sa robe se froissait…parce que sa robe aussi s’amusait…

Louison était très heureuse de pouvoir…être.

Elle trouvait que son temps à faire…c’était un peu bête…faire comme les autres était du temps perdu…

Etre elle, c’était du temps gagné.

Alors, je me disais que toi aussi, qui écoute cette histoire, tu pourrais apprendre à t’aimer.

Imagine une poupée qui te ressemble…

Elle a la même couleur de cheveux que toi…un habit comme celui que tu as…

Cette poupée est…unique.

D’ailleurs, si tu regardes sur son étiquette…c’est marqué ton prénom..

J’aimerais que tu imagines, que tu prends cette poupée dans tes bras…que tu lui fais un câlin,  et que tu lui dis tout bas : « je t’aime petit moi. Tu es unique et tu as ta place. Reste toi car tu es irremplaçable. Tu es super et génial.

A partir de maintenant, le petit toi et le grand toi, trouvent leur place.

Oui…tu as ta place et c’est super d’être différent des autres.

Imagine-toi dans quelques jours, avec le sourire, parce que c’est super d’être toi, d’être différent des autres…que ce soit de tes frères et sœurs ou des enfants de ton école…

Vois comme c’est génial de ressembler à soi-même…d’être juste toi…

Louison te dis merci d’avoir écouté son histoire…elle était un peu toi…à travers ce miroir…

A bientôt

-ma version, adaptation de celle de Camille Griselin : Léon le dragon
Peut-être plus adaptée pour les garçons si toutefois, l’idée de Louison ne leur parle pas.

Léon le dragon

Léon le dragon était jaune comme un poussin,
Moelleux et doux comme un coussin.

Comme Adam, il aurait voulu cracher des de grandes flammes…
Mais malheureusement, lui, crachait de jolis feux d’artifices,
Aussi enchanteurs que les yeux de Gladys.

Léon le dragon, aurait aimé voler comme Hervé l’aiglon…
Mais hélas ! Lui, ne savait faire que des bonds…

Léon le dragon était bien malheureux…
Il rêvait d’être grand et fort comme Mathieu…

Léon le dragon voulait toujours être parfait.
Il avait très peur de ne pas être aimé…
Il croyait qu’il devait faire beaucoup d’effort pour le mérité.

Il ignorait qu’il avait le droit simplement d’être.

-« Ça veut dire quoi être ? »

-« Ça signifie vivre, respirer sans faire forcément quoi que ce soit.
Ça veut dire tout simplement être soi et arrêter de se comparer ou de vouloir être quelqu’un d’autre…
Si tu savais le nombre d’enfants qui tentent de ressembler à ceux qu’ils envient ! ».

Alors un jour, Léon est venu me voir et je l’ai assis devant un miroir.

Je lui ai demandé :
-«  Dis, Léon, que vois-tu devant toi ? ».
Il m’a répondu :
-« heu…je ne sais pas…
Un dragon était jaune comme un poussin, moelleux et doux comme un coussin ? »

-«  oui Léon, c’est parce que tu es gai et lumineux, tendre et doux, c’est merveilleux ! ».

-« Un dragon qui crache seulement des feux d’artifices ? »

-« oui Léon, parce que tu sais mettre de la magie et effacer tous les soucis. »

-« Un dragon qui ne sait faire que des bonds ? »

-« Oui Léon, c’est bien pratique pour gagner à la marelle, à saute moutons !
Le petit dragon que tu vois dans le miroir n’est pas parfait, mais il est génial !
Chaque jour, avec ses feux d’artifices, il émerveille tous ses amis et…même Gladys !
Chaque jour, à la récréation, on gagne des points grâce à tes bonds !
Tu es super, unique, original et tellement chouette ! C’est cela l’important !
Et surtout, Léon, ce petit dragon a sa place, une place rien qu’à toi.
et si ce petit dragon n’existait pas, il manquerait à la terre entière.
Alors, à partir de maintenant, Léon, souviens-toi que tu es important et tu le seras toujours !
Et c’est parce que tu es différent et unique que tu es irremplaçable ».

-« Ça veut dire quoi irremplaçable ? ».

-« Ça signifie que tu es la seule personne au monde à être exactement comme toi !  Et c’est une chance tu vois ! ».

-« ah bon ? Et pourquoi cela ? ».

-« Parce que si tu étais comme Adam, Mathieu, Hervé…tu serais comme un remplaçant au foot. On pourrait se passer de toi, tant qu’ils y vont.
Mais, si tu es différent d’eux, alors, on aura toujours besoin de toi, car personne ne te remplacera ».

A partir de ce jour-là, Léon commença à se trouver joli, et, à s’aimer comme on dit.
Il trouvait qu’il avait de la chance d’être doux et moelleux…tous ses amis se blottissaient contre lui, lui faire des câlins en cas de chagrin…

Il aimait bien se feux d’artifices….Il apportait de la magie dans la vie de ses amis…sans compter …Gladys…

Il gagnait beaucoup de points aux concours de marelles, à saute moutons grâce à ses nombreux bonds…

Léon le dragon était ravi de pouvoir être !
Il trouvait que se comparer aux autres était du temps perdu, il était bien plus heureux d’être lui.

Alors, je me disais que toi aussi, qui écoute mon histoire, tu pourrais apprendre à t’aimer.

Imagine un poupon qui te ressemble…
Il a la même couleur de cheveux que toi, un habit comme celui que tu portes…
Ce poupon est unique !
D’ailleurs….Si tu regardes sur son étiquette, c’est marqué ton prénom…
J’aimerais que tu imagines que tu prends ce poupon dans tes bras, que tu lui fais un câlin et que tu lui dises tout bas :
-« Je t’aime petit moi…Tu es unique…Tu as ta place…Reste toi, car tu es irremplaçable. Tu es génial !
A partir de maintenant, le petit toi et le grand toi trouvent leur place…
Oui tu as ta place ! Et c’est super d’être différent des autres…
Imagine-toi dans quelques jours….avec le sourire…Parce que c’est super d’être toi…D’être différent des autres…que ce soit de tes frères et sœurs, ou d’autres enfants.
Vois comme c’est génial de ressembler à soi-même d’être juste soi. ».

Léon le dragon te remercie d’avoir écouté son histoire. Elle était un peu toi…à travers ce miroir…

Faciliter le sommeil des enfants grâce à l’aromachologie et la sophrologie.

faciliter le sommeil des enfants grâce à l'aromachologie et la sophrologie

Dans cet article, je vais vous partager quelques astuces pour faciliter le sommeil de vos enfants grâce à des outils d’aromachologie (huiles essentielles en diffusion) et de sophrologie.

Le rituel du coucher est très important pour l’enfant.

C’est un moment privilégié, empreint de douceur et de complicité. Il permet d’instaurer un climat rassurant, respectant son besoin de sécurité.
Veillez cependant, à ce que vos rituels du coucher ne soient ni trop courts, ni trop longs.

Des astuces relèvent du bon sens : on baisse l’intensité de la lumière ( les couleurs chaudes sont à privilégier), on prend soin à diminuer le bruit environnant (y compris en baissant le ton de sa voix), la température ne doit pas dépasser les 20°.

L’aromachologie et la sophrologie peuvent également contribuer à un coucher et un sommeil faciles.

Astuces d’aromachologie

Ces huiles essentielles en diffusion seront une aide précieuse pour amener la détente, pour apaiser et sécuriser l’enfant.

Quelles  huiles essentielles diffuser?

-de mandarine : relaxante, son odeur d’agrumes, de plus, est appréciée des enfants.

-de camomille noble a l’intérêt d’être à la fois sédative et apaisante.

-des huiles tels que le géranium rosat, le petit grain bigarade ou la lavande officinale, sont relaxantes et apaisantes.

Diffusez les huiles essentielles  5 à 10 minutes avant le coucher dans la chambre de votre enfants ; quelques gouttes suffisent.

Astuces de sophrologie

Les troubles du sommeil chez les enfants trouvent souvent leurs sources soit dans la difficulté à s’endormir, soit dans la peur (d’être seul, des cauchemars etc).
Nous allons voir comment y palier.

Difficultés à s’endormir :

Les difficultés à s’endormir peuvent correspondre à des tensions accumulées tout au long de la journée, ou encore la peur du noir, d’être seul…
Voici quelques astuces sophro pour y remédier :

évacuer les tensions :
Le principe est de faire de contracter le corps et d’expulser les tensions hors de lui.
Pour s’aider, il peut imaginer par exemple, qu’il est une éponge (lorsqu’il rassemble tous ses soucis accumulés), ou un aspirateur (qui aspirerait tout ce qui le pollue) , lors de l’évacuation de ses tensions, il peut se visualiser soit essorant l’éponge, soit vider le sac de l’aspirateur.
Déroulement :
-L’enfant prend une profonde inspiration,
-Il garde l’air inspiré, bloque sa respiration en contractant son visage (sourcils froncés, mâchoires contractées…).
En même temps qu’il contracte son visage, il rassemble toutes ses frustrations, colères, soucis de sa journée (ce peut être une punition, une mauvaise note, une dispute ou simplement le stress etc)
Il souffle fort en lâchant les poings : toutes ses tensions sortent ainsi de sa tête.
Et il continue : il contracte ses bras et ses mains en prenant une profonde inspiration.
Il bloque sa respiration, rassemblant tout son stress,
Et il les évacue tout en soufflant fort.
Il continue en contractant son ventre, ses fesses sur le même principe et finit par les jambes, puis les pieds.

Gestion des peurs

Si l’enfant fait des cauchemars ou a peur de rester seul, vous pouvez faire ces petits exercices de sophrologie pour qu’il se sente en sécurité :

La bulle de protection :
-L’enfant est debout, bien droit, les pieds bien ancrés au sol, les yeux fermés.
-il sent sa respiration naturelle : l’air qui entre par les narines, qui ressort doucement par la bouche.
– ses 2 mains se joignent devant lui ; il prend alors une profonde inspiration tout en levant ses bras au-dessus de sa tête et sur l’expiration, l’enfant descend ses bras de chaque côté de façon à délimiter sa bulle.
-il recommence 2 fois encore, et à chaque fois, sa bulle est davantage efficace.
-ça y est ! il est en sécurité ! il peut dormir en paix dans sa bulle douillette.

Ridiculiser les monstres :
Une autre astuce très simple mais non moins efficace, consiste à ridiculiser les monstres qui terrorisent tant votre enfant.
Vous le faites décrire ou dessiner ces monstres (ou autre).
Puis, il recommence en ajoutant un détail ridicule ou amusant : un nez rose à paillettes, des dents en bonbons, des chaussures de clown…
Plus il sera ridicule, moins il fera peur CQFD

Dessiner ses peurs et angoisses :
L’enfant dessine ce qui lui fait peur et l’angoisse, roule le papier en boule et le met à la poubelle hors de sa chambre ou le place dans des avale-soucis https://www.hoptoys.fr/nouveautes-rentree-2017/avale-soucis-p-12775.html

La respiration

Respirer en gonflant le ventre comme un ballon : 
Objectif : 
Ramener le calme en soi

 -Debout, jambes écartées, les pieds légèrement vers l’extérieur, l’enfant pose ses mains sur son ventre.
-Il prend une profonde respiration par le nez en prenant soin de gonfler le ventre comme s’il s’agissait d’un ballon.
-Puis, il expire par la bouche, en appuyant doucement ses mains sur le ventre, comme si le ballon se dégonflait.

 A refaire plusieurs fois, jusqu’à ce que le calme s’opère en lui.
Cet exercice peut-être fait régulièrement, ainsi, l’enfant aura un outil pour gérer ses émotions en toute autonomie.(convient également pour gérer la colère, le stress etc).

Le chasseur de nuages

Après avoir bien respiré et s’être bien détendu, l’enfant va s’imaginer qu’il est un héros super puissant.

Son pouvoir est celui d’éloigner loin dans le ciel les nuages.
Il imagine que dans les nuages se trouvent tout ce qui l’embarrasse, nuit à son confort, sa paix : les tracas, la colère, ses peurs, les monstres éventuels…..
-L’enfant prend alors une profonde respiration par le nez, puis souffle très fort pour chasser tous ces nuages, loin, très loin dans le ciel.
-Il imagine que dans les nuages se trouvent tout ce qui l’embarrasse, nuit à son confort, sa paix : les tracas, la colère, ses peurs, les monstres éventuels…..
-l’enfant recommence, prend une profonde inspiration par le nez, bloque son air et souffle très fort sur les nuages jusqu’à ce qu’ils disparaissent définitivement.

Bravo ! il a réussi grâce à ses supers pouvoirs !

Le massage

Pourquoi ne pas intégrer un massage dans votre rituel du coucher ?
C’est un moment complice, doux et privilégié avec l’enfant qui instaurera la détente et le bien-être.

Conte à raconter aux enfants avant le coucher

Ce conte n’est pas de moi. Impossible d’en retrouver l’auteur, aussi, si vous le connaissez, merci de me faire parvenir l’information pour que je le cite et mette un lien.

ESTELLE, LA FÉE DES ÉTOILES

C’est l’histoire d’une petite fille qui s’appelait Frileuse.

Enfin, c’est comme cela qu’on l’appelait tout le temps parce qu’elle avait peur de beaucoup de choses et qu’elle n’osait pas s’aventurer, surtout la nuit.
Elle disait que quand il fait noir, tout se transforme  : elle voyait des ombres étranges.
Et elle avait toujours l’impression qu’il allait se passer quelque chose de dangereux, elle ne savait pas pourquoi, c’était comme ça.

Ses parents lui avaient dit que cela arrivait à plein d’autres enfants.
Frileuse se disait qu’au moins elle n’était pas toute seule.

Un jour, elle eut une idée  : et si tous les frileux se rassemblaient, ils auraient moins peur  ? Mais sa maman lui expliqua que ce n’était pas possible.

De toute façon, elle n’avait pas envie d’avoir plein de gens dans sa chambre.
À   chaque fois qu’on l’appelait par ce petit surnom, Frileuse avait de la peine, cela lui rappelait ses peurs.
Ce n’était pas sa faute si elle voyait des choses bizarres la nuit  !
Elle avait beau se dire que c’était son imagination, elle n’arrivait pas à aimer la nuit.

Un soir où Frileuse se cachait sous ses couvertures, tremblante comme chaque soir, elle vit apparaître une lumière si forte qu’au début elle ne put que fermer les yeux.

Quand elle les ouvrit à nouveau, elle découvrit près de son lit une drôle de fée.
Sa robe était bleu foncé avec plein d’étoiles.
Et son chapeau tout pointu était surmonté d’une superbe étoile brillante. Frileuse en était sûre  : c’était la fée des étoiles.

Comme elle était gracieuse et lumineuse  ! Frileuse lui demanda son nom.
L’apparition nocturne lui répondit qu’elle s’appelait Estelle.
Et, alors que Frileuse était sous le charme, oubliant totalement que c’était la nuit, Estelle fronça les sourcils et lui dit, boudeuse  :
«  Je n’apparais jamais auprès des enfants, tu sais, mais là j’en ai assez de tous ces enfants qui ont peur la nuit  !
On nous oublie, nous, les étoiles qui brillons dans le ciel toute la nuit  !
Nous sommes des milliers à vous éclairer avec notre complice Lune.
Et toi et les autres enfants, vous ne pensez jamais à nous. C’est désespérant  !
La fée demanda  : «  Avez-vous envie d’y voir clair  ?  » «  Oui, bien sûr, répondit Frileuse. Mais tu dois nous excuser, on ne savait pas que vous étiez là, et que vous nous apportiez de la lumière  ! Il faut dire que quand les volets sont fermés, on ne te voit pas, chère Estelle.
Ni toi ni tes amies célestes  !  »
«  C’est pour cela que je me suis déplacée de si loin ma chérie.
Je vais t’apprendre un secret qui va te permettre de nous voir toutes les nuits pour que nous puissions te protéger.  »

Frileuse était très attentive. Elle attendait ce fameux secret avec recueillement. «  Ferme les yeux ma petite et souviens-toi de ma lumière. Ma lumière t’enveloppe, tu deviens toute brillante à ton tour.
Puis, tout bas, elle chuchota  : «  Les étoiles veillent sur toi, dors bien, et tu te réveilleras demain matin en pleine forme.  »

Et Frileuse s’endormit tout apaisée, comme si une baguette magique avait fait son effet.
Le lendemain matin, elle était dans une forme éblouissante, ravie d’avoir si bien dormi.
Elle se rappela Estelle en se disant qu’elle avait dû rêver.
Les fées étoiles n’existent pas  ! Mais là elle aperçut un morceau de tissu accroché à son lit. Un tissu de soie couvert d’étoiles. Elle n’a jamais su si Estelle avait laissé ce tissu comme un clin d’œil pour elle, ou bien si c’était un hasard.

En tout cas, ce   qui est sûr, c’est que personne ne l’appelle plus Frileuse maintenant.
Car toutes les nuits, quand elle ferme les yeux, elle voit, derrière ses yeux clos, une belle lumière qui illumine toute sa chambre.
Et elle rêve à Estelle et aux étoiles qui veillent sur elle toute la nuit

Mon article touche à sa fin, vous avez un éventail d’outils en sophrologie, en aromachologie et d’autres astuces pour faciliter le sommeil et le coucher de vos enfants.
N’hésitez pas à me faire part de vos retours et merci de l’intérêt que vous portez à mes articles.

Bienfaits de la sophrologie sur les acouphènes: pour un quotidien amélioré

La sophrologie et les acouphènes:
Comment elle agit dessus et permet de mieux les vivre, les gérer...

Source : résumé personnel d’un document trouvé sur unithèque (C. Baglione , P. Grévin superviseur : M. Ohresser)

On distingue 2 sortes d’acouphènes :

– Les acouphènes subjectifs (95 % des cas) :
Ils sont les plus fréquents. 
Le son n’est alors audible que par la personne atteinte. 
Ils correspondent à la production d’un signal nerveux, due à une hyperactivité neuronale.
Celui-ci est interprété, par défaut d’analyse, comme un bruit, lorsqu’il atteint le cortex.
L’acouphène est dit « neurosensoriel » lorsqu’il est associé à une hypoacousie de perception, liée à une affection de l’oreille interne (cochlée) ou du nerf auditif ou encore des voies nerveuses centrales de l’audition

-Les acouphènes objectifs (qui touchent 5% des cas) : 
Ils sont mesurables et peuvent être entendus par l’entourage. 
Ils peuvent avoir une origine musculaire. 
Certains acouphènes objectifs sont pulsatiles et synchrones du pouls (un petit vaisseau s’étant rigidifié vient battre contre l’os du rocher qui contient l’oreille.
L’oreille ne fait alors que transmettre le bruit du sang qu’elle entend).

Des origines multifactorielles

Les acouphènes peuvent :
-avoir des origines mécaniques,
-être dûs à des pathologies ou à des dysfonctionnements de l’oreille moyenne (acouphènes subjectifs),
-Trouver leurs causes suite à des traumatismes (sonores, crâniens avec fracture du rocher, un choc barométrique …).

Problèmes d’ordre général accompagnant l’acouphène:

Arthrose,
-Poussées d’hypertension,
-Diabète, cholestérol, troubles endocriniens,
-Chocs émotionnels : deuil, chocs psychologiques pouvant faire apparaître subitement un acouphène.

Acouphènes accompagnant d’autres symptômes ou pathologies :

Troubles auditifs
Les personnes acouphéniques sont gênées à :
-55 % pour la compréhension des sons forts,
-à 38 % dans le bruit,
-à 24 % pour la compréhension dans le bruit,
et seulement 28 % des patients ne présentent aucun trouble auditif ;
90 % des acouphènes sont la conséquence d’un trouble auditif (étude de Chery-Croze et Geoffray (91–99)
Une perte auditive est donc souvent liée à l’acouphène.
Cette perte entraîne une réduction des entrées sensorielles et des remaniements des voies centrales.

Hyperacousie
L’hyperacousie est un dysfonctionnement de l’audition caractérisé par une hypersensibilité de l’ouïe à certaines fréquences, une exacerbation de l’attention vis-à-vis des sons de l’environnement. 
Elle:
-résulte d’une altération de la diminution de la capacité de filtrage et de tolérance du système de perception des sons à des bruits même d’intensité normale.
-apparaît souvent après une exposition à un niveau sonore très élevé (concerts, discothèques, tir au fusil, chantiers…).
-peut aussi être d’apparition progressive, le sujet pouvant passer d’une audition sensible à une hyperacousie dans un temps plus ou moins long.

Vertiges de Ménière
La maladie de Ménière correspond à une affection de l’oreille interne. 
Elle évolue par crise : renforcement ou apparition de l’acouphène grave, sensation de plénitude d’oreille, baisse d’audition, puis survient le vertige qui immobilise le patient pendant 2 à 3 heures avec nausées et vomissements. 
Le patient est alors épuisé, s’endort ; à son réveil, tout est redevenu normal. Ces crises sont plus ou moins fréquentes. Avec le temps, généralement la baisse d’audition s’installe accompagnée de distorsions et d’un acouphène qui peut devenir permanent.

Bienfaits de la sophrologie en cas d’acouphènes: comment accompagne t-elle les personnes « acouphèniques » ?

La sophrologie apporte des bienfaits notables en améliorant votre quotidien si vous souffrez d’acouphènes.
Comment
En optimisant sensiblement votre tolérance, en mettant les bruits parasites à distance, modifiant vos perceptions. 

-La sophrologie agit sur le stress  (détail important lorsque l’on sait que le stress agit comme un amplificateur des acouphènes).
En effet, le cortex auditif (qui traite les sons) est lié au système limbique (siège des émotions).
Pour faire simple, plus une personne sera stressée, plus sa perception des acouphènes sera intense.

-La sophrologie va s’adapter aux problèmes accompagnant l’acouphène (d’où l’importance d’aller consulter un spécialiste ORL au préalable) en proposant différentes façons de travailler selon que l’on a de l’arthrose (le sophrologue prendra soin d’éviter certains exercices de relaxation dynamique comme des rotations de la nuque par exemple), des troubles auditifs ou des vertiges de Ménière ( travail sur l’ancrage, développement dans la conscience de la sensation de stabilité).

La sophrologie permet d’accélérer le processus d’habituation afin de :
– rendre la détection du signal de l’acouphène plus difficile pour le système nerveux : le sujet est plus calme et détendu et le système nerveux et émotionnel moins réactif ;
-amener le patient à classer l’acouphène comme signal sans importance (de manière à ce qu’il puisse être « négligé ») et à retrouver ainsi un quotidien plus serein.

La sophrologie va permettre de travailler également sur les émotions négatives:
L’anxiété peut parfois se généraliser. Différentes problématiques s’entremêlent alors : agitation, tensions, difficultés de concentration et troubles du sommeil avec parfois des insomnies. Il est à noter que la tonalité affective donnée à l’acouphène dans la journée aura un impact sur les nuits de sommeil. Si le patient se réveille, il s’agace de l’acouphène entendu ; une boucle se met alors en place renforçant ainsi l’image négative du symptôme et pouvant provoquer des insomnies.

La sophrologie va aussi travailler sur d’éventuels troubles de l’humeur en lien avec la problématique soulevée:
En effet la personne souffrant d’acouphènes )peut perdre de l’intérêt pour ses activités, sa créativité peut s’amenuiser, et il ressent moins de « plaisir à faire ».
Il s’agira de renforcer les structures de la conscience en s’aidant d’une image agréable, pour laisser émerger ce positif enfoui et perdu dans « ce bruit ».
Le sujet se projette parfois dans un avenir déplorable, rythmé par le conditionnel: « Et si l’acouphène augmentait… » « Et si je ne parvenais pas à vivre ainsi » .
Il ne fait plus confiance à son corps qui l’a « trahi » . En fait, il ne se fait plus confiance.
Des exercices sophrologiques lui permettront d’évoquer toutes ces ressources qu’il possède : sensation, perception, attention, concentration, communication, émotion, sociabilité…

Des troubles de l’adaptation peuvent entraver la vie du patient tant au niveau émotionnel que comportemental, telle l’altération du comportement social : le patient, trop gêné par le bruit, s’isole puis refuse de sortir ; il se replie sur lui-même, ne vit plus aucune sensorialité.
Dans ce cas, le travail sur les cinq sens ouvrira le champ de conscience sur cette sensorialité souvent reniée ; les autres sens fonctionnent, ils existent, permettant la relation au monde. 

Le sophrologue peut aider le patient à « faire face » à ces situations de vie renforçant (et parfois provoquant) des crises aiguës d’acouphène.
Il va lui proposer par exemple à trouver son lieu ressource.
Comme son nom l’indique, cet endroit lui permettra par la pensée, à se ressourcer pleinement. (cliquez sur ce lien pour vous faire une idée: https://www.youtube.com/watch?v=f9ieaMr1rjQ ).
Le geste signal , ou geste conditionné, sera un outil à travailler disponible à tout moment dès que des facteurs favorisant les prémices d’une crise d’acouphènes apparaitront.
Le sophrologue et la personne acouphénique définissent ce geste signal, lorsque celle-ci atteint une plénitude, une sérénité intense.
Une fois ce geste bien ancré, il suffira de le reproduire pour retrouver cette paix intérieure. voir https://youtu.be/uxHbkvsy-UU

Nous avons vu les bienfaits qu’offre la sophrologie en cas d’acouphènes; cependant, le sophrologue doit avoir conscience de ses limites.
Il proposera au patient un soutien auprès d’un confrère psychologue ou psychiatre, si cette démarche n’a pas déjà été faite.

Je pense que vous avez désormais une idée beaucoup plus précise des bienfaits qu’apporte la sophrologie en cas d’acouphènes.

N’hésitez pas à me contacter pour un suivi sophrologique.
Belle journée à vous.

Retrouver son âme d’enfant

retrouver son âme d'enfant en vivant le moment présent, en développant sa créativité, en lâchant prise

« Qui garde son âme d’enfant ne vieillit jamais » Abraham Sutzkever

Avez-vous observé les enfants ?
Avez-vous remarqué comment ils vivent pleinement l’instant présent, laissent libre cours à leur créativité, s’exaltent sans se soucier du regard d’autrui avec un total lâcher prise et une innocence inouie.
Pour eux, rien n’est irréalisable! Ils peuvent ambitionner d’être cosmosnaute ET princesse, sans qu’un seul instant, l’ombre d’un doute ne surgisse dans leur esprit.
Personnellement, je trouve que les adultes ayant gardé leur âme d’enfant ont une aura atypique: ils rayonnent, ils ont une fraîcheur particulière et une propension à s’emerveiller de leur monde environant.
Retrouver son âme d’enfant c’est se reconnecter à lui, à ses rêves, à sa spontanéité…
C’est reconquérir son enthousiasme , sa créativité, sa liberté d’être.

C’est précisémment ce que je vous invite à faire aujourd’hui: vous reconnecter à votre âme d’enfant.
Joli programme n’est-ce pas?

Vivre le moment présent, en pleine conscience

La majeur partie du temps, nous ressassons le passé et/ou nous nous inquiétons pour le futur.
Comment vivre pleinement le moment présent, comment trouver le calme dans ces conditions?
Il s’agit de ramener votre attention dans l‘ici et maintenant à l’instar des bouddhistes en cultivant la pleine conscience.
Cela requiert de l’entraînement.

S’exercer à la pleine conscience:

-Lorsque vous ruminez des pensées négatives, lorsque vous vous inquiétez pour demain, accueillez l’ici et maintenant.
Pour se faire, c’est trés simple: portez votre attention sur vos ressentis; notez comment ces pensées se manifestent dans votre corps (noeud à l’estomac, boule dans la gorge, tension aux épaules par exemple).
Puis, laissez passer ces pensées tel un nuage. En sophrologie, il ne s’agit pas d’occulter les émotions, mais de mieux les gérer.
-Focalisez votre attention sur ce que vous faites en observant vos ressentis.
Pour vous aider, sollicitez vos sens.
exemple: imaginons que vous vous promenez.
Vous ressassez vos inquiétudes: accueillez-les, observez comment elles s’impriment dans votre corps et votre esprit, laissez-les passer tel un nuage et revenez à l’ici et maintenant:
*Que voyez-vous? la nature a t’elle revétu ses plus beaux atours? comment est le ciel? dégagé? gris?
*Qu’entendez-vous? Le chant des oiseaux? Le bruissement d’un ruisseau? Vos pas sur le chemin?
*Que sentez-vous? L’odeur des sous-bois? Le parfum des champignons? De la résine des arbres?
*Sollicitez votre toucher aussi: carressez le tronc d’un arbre par exemple; est-il rugueux? lisse par endroits?

Voilà, vous avez expérimenté l‘instant présent en pleine conscience.
Notez les changements immédiats qui se sont manifestés dans votre corps et votre esprit.
Vous pouvez vous exercer de la sorte à toute occasion; pendant que vous cuisinez par exemple.
Cultiver l’instant présent en pleine conscience libère votre esprit, détend votre corps.

Développer sa créativité:

Tandis que l’hemisphère gauche de notre cerveau tend à percevoir le monde de façon logique et rationnelle, l’hemisphère droit est le siège de la créativité, de l’expression, de l’imaginaire.
Le stimuler nous permet d’accéder à nos propres ressources; il est par ailleurs sollicité en sophrologie et en PNL en libérant son pouvoir créateur grâce à des leviers comme la visualisation.

Comment libérer son potentiel créatif?

-Si vous avez l’âme d’un artiste, la créativité peut bien-sûr s’exprimer en dessinant, en jouant d’un instrument, en écrivant…..
-Vous pouvez également la stimuler en faisant des associations d’idées: tel paysage vous fait penser à tel film, à telle chanson etc.
-Changez vos habitudes, vos routines, soyez curieux! découvrez de nouvelles saveurs, faites de nouvelles rencontres, sortez de votre zone de confort, débutez une nouvelle activité….Les opportunités de stimuler sa créativité sont nombreuses.
-Visualisez: Comme nous l’avons-vu précédemment, la sophrologie et la PNL utilisent beaucoup la visualisation car elle élargit tout un champs de possible.
N’oublions pas que le cerveau intègre une image créée mentalement comme une réalité.
La méditation guidée est un outil non négligeable pour s’exercer à la visualisation.
Si vous éprouvez de la difficulté à visualiser, parce que vous êtes plus kinesthésique par exemple, essayez d’intégrer à la visualisation tout ce qui ramène au ressenti et au toucher.
Exemple: si vous peinez à visualiser un paysage; ressentez le vent dans vos cheveux, éprouvez vos ressentis (paix intérieure, calme etc.), imaginez-vous glisser vos doigts dans l’herbe fraîche… La visualisation sera ensuite facilitée.

Se reconnecter à son âme d’enfant, c’est aussi lâcher prise

Pour cela, il convient de se détacher le plus possible du regard des autres, de cesser de se conformer à tout prix (ou à n’importe quel prix) à ce que l’on attend de vous au détriment de vos besoins au moins un instant, le temps d’une parenthèse.

Lorsque vous ressassez, ruminez, stressez, faites ce petit exercice de sophrologie:
Cela s’appelle la respiration au carré.
-Installez-vous confortablement.
-Prenez une profonde inspiration pendant 3 secondes,
-Gardez l’air dans vos poumons pendant 3 secondes,
-Expirez durant 3 secondes,
-Restez poumons vides pendant 3 secondes.
Renouvellez l’exercice 3 ou 4 fois, le calme opérera.

-Voici une méditation guidée pour lâcher prise: https://youtu.be/6XFPkY6o83k

  • Observez le monde, les choses comme si vous les découvriez pour la première fois. Vous verrez comme foule de petits détails vous ont échappé.

Vous avez quelques pistes pour développer votre créativité, à vous de jouer!

Astuce sophro: mes 3 petits bonheurs

astuce sophro: mes 3 petits bonheurs ou comment se focaliser sur ces petits rien qui nous rendent heureux
mes 3 petits bonheurs

Ah le bonheur me direz-vous…
Vaste question!
Et pourtant….
La plupart des gens est en quête du bonheur absolu.
Lorsqu’on pense au bonheur, on croit qu’il correspond à un idéal, englobant la réussite dans le couple, professionnelle, personnelle, familiale….
C’est là où le bât blesse, à mon humble avis, car le bonheur absolu me semble utopique.
De plus, je trouve que cette façon de raisonner met une pression telle, qu’elle ne peut générer que de la frustration.
Pour moi, le bonheur réside précisément dans les petites choses:
Un rire d’enfant, un rayon de soleil, un sourire dans la rue….
Tous ces petits riens sont précieux; ce sont eux qui nous permettent de dédramatiser les jours difficiles, de trouver la force de nous relever lorsque la vie nous malmène…

Lorsque nous traversons la tempête, nous avons tendance à nous focaliser sur ce qui nous trouble, nous contrarie.
Et nous ruminons à longueur de journée.
Pas trés constructif et saboteur.

Si vous êtes concerné(e) par ce comportement, je vous invite à faire ce petit exercice tout simple: « Mes 3 petits bonheurs« .
Tous les soirs, au lieu de ressasser vos idées noires, faites le bilan de votre journée et comptabilisez vos 3 petits bonheurs.
Peu importe ce que c’est: une musique que vous appréciez, un mets savoureux, le sourire d’un passant, une journée ensoleillée….
Au début, vous risquez d’avoir du mal à les comptabiliser mais croyez-moi, c’est très efficace.
Au fil des jours, vous pouvez agrandir votre liste en passant à 4, 5,6 petits bonheurs ainsi de suite.

Vous verrez peu à peu la magie opérer: vos pensées ne se focaliseront plus sur ce qui vous tracasse mais sur des choses positives, un peu comme un photographe qui changerait son angle de vue, vous allez apprendre à apprécier ces petits riens.
Et vous? Quels ont été vos petits bonheurs du jour?

Croyances limitantes: les vaincre grâce à la sophrologie et à la PNL

Nos comportements, nos réactions, nos perceptions sont dictés par notre carte du territoire: c’est à dire, par nos valeurs, notre vécu, notre environnement, notre éducation…
Nos croyances façonnent notre comportement.
En se référant à notre expérience, nous adoptons tels attitudes ou regards sur la vie.
Nos croyances sont  déterminantes sur notre façon de mener notre existence.
Il y a deux sortes de croyances:
-Les stimulantes
-Les limitantes
Nous allons nous attacher aux croyances limitantes: voir comment les reconnaître, comment la sophrologie et la PNL conjuguées sont performantes pour les combattre.

1/ Que sont les croyances limitantes ?

Ce sont des croyances que nous considérons comme des vérités avérées et constantes.
Elles annihilent notre potentiel en nous faisant renoncer à nos rêves, à nos projets.
Acquises lors nos expériences passées et durant notre éducation, elles s’ancrent alors inconsciemment dans notre esprit comme des faits établis, nous conditionnant et nous empêchant de progresser.
Convaincus de leur véracité, nous reproduisons inlassablement les mêmes erreurs, les mêmes schémas.

2/ Repérer ses croyances limitantes:

Il peut être ardu de repérer ces croyances tant elles peuvent être enracinées dans notre inconscient.
Pour les detecter, voici quelques phrases types de ces pensées:
-« Je suis trop vieux, trop jeune, trop gentil, trop grand, trop petit … pour… »
– » Je ne peux pas, je ne suis pas capable … »
– » Je ne suis pas assez forte, sportif, belle … »
-« J’aimerais bien faire ça MAIS… »
-« Si seulement… »
-« Ce n’est pas pour moi… »
-« Je suis nul… »
Maintenant que vous savez repérer ces croyances, vous pouvez faire ce petit exercice pour réaliser à quel point elles sont ancrées en vous au quotidien:
-Mettez un elastique autour de votre poignet,
-A chaque fois que vous prenez conscience de ces pensées, tirez sur votre elastique.

Ainsi, cela agira comme un electrochoc et vous premettra d’agir en conséquence.

3/ Transmuter ses croyances limitantes en croyances constructives et positives grâce à la sophrologie et à la PNL:

-Lorsque une telle croyance se manifeste, laissez-la s’exprimer, rajoutez un « MAIS » suivi d’une affirmation positive.
Il s’agit d’énoncer un fait constructif et avéré.
Exemples:
*Pensée limitante -> « Je ne me sens pas capable de faire… » suivie de « MAIS, j’ai souvent surmonté des obstacles que je croyais infranchissables par le passé ».<-pensée constructive.
*Pensée limitante -> « Je ne suis pas assez forte pour…. » suivie de « MAIS, je suis persévérante et volontaire ».<-pensée constructive.

Cela rompt ce cercle vicieux, cet ancrage qui sabote votre vie.
Il a été démontré que le cerveau n’imprime que ce qui suit le « MAIS », (réalisez les dégâts que cela produit lorsque les pensées suivantes sont limitantes).

-Enracinez d’autres croyances beaucoup plus positives dans votre esprit en vous les répétant quotidiennement:
Exemples:
-« Je :
suis capable de… 
mérite…
suis digne de… ».

Remémorez-vous vos succès.

Ainsi, vous porterez un regard bienveillant et positif sur votre vie et vos capacités.

-Fixez-vous un objectif SMARTER:

*Spécifique : définissez votre objectif de façon positive, précise. Qui est impliqué ? identifier les exigences et les contraintes.
Qu’est-ce que je veux accomplir ?
Où : Identifiez un lieu.
Quand : Établissez un intervalle de temps.
Pourquoi : Pour quelles raisons spécifiques est-ce que je veux atteindre ce but ? Quels seront les avantages de l’accomplissement de cet objectif ?

*Mesurable : Utiliser un indice tangible pour définir l’objectif et mesurer l’avancement. Pour cela, prévoyez des étapes, vous mesurerez ainsi, vos progrès.

*Atteignable : Il doit être à la fois ambitieux, mais atteignable pour mobiliser vos ressources et votre motivation.

*Réaliste : votre objectif doit respecter vos contraintes et vos limites.

*Limité dans le Temps : Déterminez une échéance au projet, afin de le délimiter dans le temps et éviter la procrastination.

*Ecologique : Assurez-vous que votre projet soit bénéfique et qu’il ne nuit ni à vous, ni à quiconque.

Représentable : Un objectif que vous ne pouvez pas vous imaginer est un objectif auquel vous ne croyez pas.

-Outil de la sophrologie et de la PNL: la visualisation créative.
C’ est l’une des méthodes les plus efficaces pour programmer votre esprit.
Les yeux fermés, essayez de vous visualiser en train d’atteindre votre but.
Visualisez l’action, l’image ne doit pas être fixe.
Imaginez-vous le scénario positif en sollicitant tous vos sens, en vivant la scène avec le plus de précision possible.
Projetez- vous, étape par étape, en analysant tout ce qui serait nécessaire pour atteindre votre but et visualisez-vous en train de les réaliser.

Les techniques de visualisation permettent de leurrer votre cerveau.
En effet, l’utilisation de l’imagerie mentale fait que votre inconscient reçoit la construction mentale induite, comme une réalité.
D’où l’intérêt de cette technique pour la sophrologie et la PNL.
En d’autres termes, pour votre cerveau, vous avez réellement vécu cette expérience.
Aussi, plus vous allez vous entraîner à la vivre, plus votre cerveau la percevra comme une réalité.

Méditation guidée pour transmuter vos croyances limitantes :

https://catherinemattei.com/croyances-limitantes-meditation-guidee-pour-les-transformer

Apprendre à son enfant à gérer ses émotions : vaincre la colère ?

La colère est une émotion passagère, mais lorsqu’elle devient la seule réponse récurrente face à une frustration, cela entrave considérablement le bien-être de l’enfant et de son entourage qu’il soit familial ou scolaire.

Mal gérée, elle peut vite devenir une spirale infernale : l’enfant n’étant pas en mesure d’exprimer ses émotions calmement, déverse tel un volcan, sa lave (qui n’a jamais vu un enfant se rouler par terre parce qu’il n’avait pas droit à un énième tour de manège ?) ; cela vaut aussi pour les parents : Je me souviens d’un jour, où, épuisée d’entendre les cris stridents de mon enfant, je me suis mise à mon tour à lui crier de se taire.Incohérent, mea culpa.

De guerre lasse, nous pouvons être également amenés à punir l’enfant, ajoutant à sa frustration première, et donc, à sa colère…

Nous allons voir aujourd’hui comment apprendre à nos petits bouts à gérer la colère et à vous, parents, comment l’aider :

La sophrologie et la visualisation guidée sont des outils précieux pour aider nos enfants dans la gestion des émotions.

-Ainsi, la sophrologie va leur permettre d’identifier les causes, la nature de cette émotion négative et comment elle se répercute sur leur corps.

1) En premier lieu, apprendre  à l’enfant à identifier son émotion et ses ressentis tant sur le plan mental que physique :

Pour ce faire, l’inviter à expliquer calmement ce qu’il ressent et comment la colère s’exprime dans son corps.

Si cela n’est pas possible dans l’immédiat, passez directement à l’étape suivante ; vous y reviendrez lorsque le calme sera rétabli.

Lorsque l’émotion est identifiée, l’enfant sera en mesure de verbaliser ses ressentis différemment, de mieux la comprendre  et donc la gérer..
Derrière chaque émotion négative, il y a un besoin non comblé qu’il convient d’identifier.
Ainsi, l’enfant accèdera à une meilleure connaissance de lui-même et  cela contribuera à renforcer son estime et la confiance en lui.
Utiliser ces outils sophrologiques, lui permettra de baisser l’intensité de cette émotion négative en toute autonomie.

Vous pouvez l’aider à s’exprimer en lui disant et en l’encourageant à identifier les
manifestations de la colère sur son corps :
-« Je vois bien lorsque tu es en colère : tu n’arrives plus à te contrôler…  tu suffoques…
ton souffle est court….  tes membres se raidissent…  ta mâchoire est serrée… ton
visage est tout rouge… ta voix est aiguë… ton corps est tendu…  » .

2)exercices sophrologiques : 
*La boule de colère » :
-Invitez l’enfant à faire une boule avec une feuille en y mettant toute sa colère.
-L’enfant va prendre sa boule de colère dans sa main, poing fermé
– Prendre une profonde inspiration par le nez ;
-Bloquer la respiration.
-Pompage des épaules : l’enfant  hausse et abaisse les épaules énergiquement,
comme s’il pompait toute la colère qu’il a en lui et souffle d’un coup par la bouche en
jetant sa colère loin de lui (sa boule de colère).
-recommencer 3 fois en veillant à laisser à l’enfant le temps de reprendre sa
respiration naturelle et d’accueillir les changements de sensations dans son corps et
son esprit. 

*Frapper sa colère pour la mettre Ko » :
-demandez à l’enfant de frapper très fort dans ses mains en imaginant qu’il écrase sa
colère.
-recommencer jusqu’à ce que l’enfant ait déchargé sa colère.

 *Respirer à la paille :-Invitez l’enfant à prendre une profonde inspiration par le nez.
-Puis, demandez-lui de souffler doucement par la bouche, comme s’il le faisait avec
une paille
.-Il peut visualiser en même temps qu’il expire, chasser ce gros nuage de colère loin de
lui
.-Recommencer 3 ou 4 fois.
Plus vous ferez régulièrement ces exercices avec votre enfant pour commencer, seul ensuite, plus il sera en mesure d’anticiper ses colères et retrouvera rapidement la
sérénité.

 3)  visualisation guidée :
https://youtu.be/3r0ipGQsvO8